"Passion Commerce" : les commerçants Toulousains se posent des questions
Comment ne pas réagir et sourire en lisant ces deux articles de La Dépêche et de La Voix du Midi qui, couvrant la convention des commerçants, nous donnent un aperçu plutôt satisfaisant de leurs interrogations à voix haute.
Tous, y compris à la tête de la CCIR, s'interrogent donc à propos des non sens dans le développement commercial. Et bien entendu le projet des «Portes de Gascogne» en tête, ils semblent plutôt sceptiques quant aux bienfaits et à l'utilité de ce mastodonte encore dans les cartons.
En cette période assez creuse de notre combat ou rien ne semble bouger, ces diverses déclarations et constats nous confortent dans nos propres déclarations.
Merci à La Voix du Midi pour avoir donné la parole à la Présidente du collectif.
La Dépêche - 06/10/2011 - «On préfère des magasins plus proches»
Extrait :
Dans le cadre de « Passion Commerce », chaque département a programmé ses propres actions alors que vient de se dérouler à la Chambre de commerce régionale, un colloque sur le thème « Quel urbanisme commercial pour Midi-Pyrénées demain ? » Parmi les intervenants, Philippe Moati, économiste, qui copréside l'Observatoire société et consommation. Son constat est sans appel : le gigantisme de l'hypermarché où on trouve de tout n'est plus dans l'air du temps.
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La Voix du Midi - 06/10/2011 - «Grande distribution : la fin d'un système ?»
Extraits:
« Le commerce doit rester une composante structuronte du territoire ». Quand il rappelle ce fondement du commerce, Didier Gardinal, le président de la Chambre régionale de commerce et d’industrie, sait qu’il met les pieds dans le plat.
Le Collectif Non aux Portes de Gascogne fait entendre cette voie discordante depuis six ans. « Un centre commercial de cette taille n'est pas utile a cet endroit (Plaisance, ndlr) car on arrive déja a un point de rupture pour le commerce de proximité. Il y a qui plus est toujours les mêmes problèmes d'acces. Rien n'a été prévu en terme de transports en commun et les routes sont déja saturées. Depuis le lancement du projet dans les années 1990-2000 les pratiques commerciales ont aussi évolué. D'autres centres commerciaux sont venus s'ajouter dans l'agglomération. Ce concept n'est donc plus d'actualité et il sera obsolète a sa sortie. Il faudrait juste que quelqu’un ait le courage de dire stop », estime Jutta Dumas du collectif.
Ce temps est peut-être arrivé. Au Conseil général, la température s'est sérieusement refroidie depuis quelques mois sur ce projet. Plus largement, les chambres consulaires souhaitent reprendre la main sur les extensions et ouvertures de nouvelles grandes surfaces. « Les commissions départementales d'aménagement commercial ne parlent plus des critères économiques pour donner leurs autorisations. Il faut que cela change. Nous souhaitons pouvoir retrouver une emprise sur le schéma de développement commercial du territoire », indique Alain Di Crescenzo, le président de la chambre de commerce de Haute-Garonne.
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