NON à Val Tolosa

A Colomiers, le 17 mai 2012

Madame, Monsieur,

Je vous remercie de l’attention que vous portez à ma position sur la question des « Portes de Gascogne ». Je répondrai avec le plus de clarté possible. Le constat du désastre de ce plateau de 300 hectares, qui constituait une réserve naturelle importante entre l’agglomération toulousaine et sa couronne périurbaine, est dramatique. Il est évident que le paysage rural sera dévasté. Sachant cela, je m’interroge sur les motivations de la communauté des Communes de la Save au Touch.

Toutefois, il faut se rendre à l’évidence que le projet se fera. En effet, les marchés publics et les contrats d’exploitation ont déjà été signés. Il nous faut à présent veiller à ce que cette plateforme dégrade le moins possible notre ruralité. Comme vous pouvez le voir sur mon site internet, je me bats pour les circuits courts de commercialisation, pour l’environnement et les PME. C’est dans ce sens que je souhaite engager mon action.

Tout d’abord, il convient de s’assurer que le centre commercial s’impliquera dans une démarche de proximité avec les agriculteurs du canton de Saint-Lys, du canton de Léguevin et du canton de Cadours. Il s’agit de défendre les circuits courts de commercialisation afin de valoriser les productions locales. De plus, cela permettra de réduire la consommation d’énergie pour transporter les produits et donc de s’inscrire dans une démarche environnementale.

Ensuite, il faut que les acteurs collaborent afin que le projet prenne en considération le respect de l’environnement. En effet, cela est possible en allant vers un urbanisme plus équilibré, associant logements, commerces, entreprises pour ne plus gaspiller l’espace et les carburants.

Enfin, les Portes de Gascogne vont créer de l’activité et donc de l’emploi. Cette activité doit avant tout bénéficier aux PME déjà présentes sur la 6 e circonscription. Il s’agit de contribuer à la croissance des entreprises locales en attribuant aux PME les marchés publics dont le montant est inférieur à 50 000€.

Je pense qu’il est toujours temps de trouver un consensus afin de ne pas bloquer des opportunités qui permettraient de trouver des solutions et des garanties pour la ruralité et l’environnement. Je suis persuadé que le consensus est la meilleure façon de négocier une issue raisonnable.

Je vous prie, Madame, Monsieur, d’agréer mes sincères salutations.

Grigori Michel
Candidat aux élections législatives
6e circonscription de la Haute-Garonne