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18 déc. 2023 12h00

Communiqué du 18 décembre 2023

Décembre 2023, cette fois, c’est vraiment, complètement, définitivement, terminé !
Le projet Val Tolosa va enfin finir dans les archives des Grands Projets Inutiles, stoppé à temps par la mobilisation des citoyens pendant plus de 18 ans.

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2 janv. 2023 12h00

Communiqué du 2 janvier 2023

2022, clap de fin pour Val Tolosa

Nous avons le plaisir de vous faire part de la disparition définitive du projet de centre commercial prévu sur le plateau de la Ménude à Plaisance du Touch ainsi à un interminable feuilleton.
En effet, le 27 décembre 2022, le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation de l'arrêté préfectoral «espèces protégées» du 12 juillet 2017. La justice a le mérite d'être constante dans les 14 décisions rendues contre le projet Val Tolosa depuis 2005. Ce dernier ne relevait aucunement de l'intérêt public majeur et ne justifiait en rien la destruction du milieu naturel. Val Tolosa restait un banal centre commercial malgré
les emplois promis et largement surévalués, malgré les tentatives pour le reverdir et lui donner une dimension socio-culturelle.


Unibail, un promoteur ingrat et mauvais perdant

Unibail-Rodamco-Westfield est cependant un promoteur têtu, ingrat et mauvais perdant. Difficile pour lui de digérer la défaite face à des citoyens mobilisés depuis 2005. Il s'attaque désormais à 4 collectivités et à l'Etat, leur réclamant un montant exorbitant de 187 millions d'€ au titre des préjudices subis. Que d'ingratitude, lorsque l'on connaît le tapis rouge qui lui a été déroulé pour s'installer à Plaisance du Touch et les complicités dont il a profité jusqu'au plus haut niveau de l'Etat.
Unibail, une multinationale, mauvaise perdante, qui veut faire payer ses erreurs stratégiques et ses prises de risques. Une multinationale qui menace les élus, les collectivités, les citoyens et les contribuables.

Faut-il voir dans cet exemple, l’application concrète des diktats que souhaitent nous imposer les multinationales à leur seul et unique bénéfice en pervertissant les règles établies dans l’intérêt commun de nos sociétés ?
L’avertissement est sérieux, le collectif observera attentivement l’évolution et la réaction des collectivités concernées.


Contacts:

  • Jutta DUMAS 06 61 66 21 19
  • Patrick GABORIT 07 83 82 52 49

 

30 mai 2022 9h25

Communiqué du 30 mai 2022

Val Tolosa: une nouvelle décision de la Cour Administrative dAppel
signant la fin du méga projet

Rien de nouveau sur le plateau de la Ménude, le projet Val Tolosa devrait enfin finir dans les archives des Grands Projets Inutiles, stoppé à temps par la mobilisation de citoyens depuis plus de 17 ans.
Avec une réjouissante constance, les décisions des différentes juridictions confirment les mauvaises orientations prises depuis tant d'années, notamment la destruction d'espèces et de milieux naturels protégés et l'insuffisance des dessertes routières.
La décision de la Cour Administrative dAppel de Toulouse du 25 mai 2022, confirme l'annulation du permis de construire, le troisième délivré dans ce dossier.
La Cour met en avant lillégalité du PLU tel quil avait été adopté au moment de la délivrance, hypothéquant ainsi tout nouveau projet sur le secteur.
Toute velléité de transformer le plateau de la Ménude en terrain de jeu pour candidats à la vente à la découpe est désormais illusoire.
Voilà des nouvelles qui devraient faire réfléchir aménageurs et promoteurs privés ainsi que les collectivités territoriales et accélérer la fin des projets datant du siècle dernier, projets définitivement dépassés par les exigences dune transition écologique rapide et plus urgente que jamais.
Serons-nous enfin entendus ? Nous pourrons rapidement en juger selon la décision de nos adversaires à se pouvoir en cassation auprès du Conseil dEtat.
Notre collectif, pour sa part, est ouvert à toute réflexion proposant une vision globale et intelligente du plateau de la Ménude, avec les élus, les décideurs privés, les différentes associations citoyennes et tous les plaisançois préoccupés par les décisions impactant lavenir de leur commune .
Contacts: Jutta DUMAS 06 61 66 21 19

10 janv. 2022 10h12

Le Collectif "Non à Val Tolosa" vous adresse ses meilleurs voeux pour l'année 2022.

Le Collectif "Non à Val Tolosa" vous adresse ses meilleurs voeux pour l'année 2022. 

Malgré une ambiance morose et une situation environnementale peu réjouissante, notre mobilisation ne doit pas faiblir. Face aux défis immenses que doit résoudre notre planète, notre collectif "colibri" continue à assurer sa mission: la Cour d'Appel de Bordeaux avait fixé au 15 décembre 2021 la clôture des échanges concernant le dossier du permis de construire n°3 (centre commercial). Notre avocate a déposé ses mémoires dans les délais. Nous attendons patiemment la suite...

Malgré le covid nous avons pu tenir en septembre dernier notre Assemblée Générale 2020 ainsi qu'une réunion mensuelle en novembre. Nous avons prévu d'organiser l'AG 2021 en mars ou avril de cette année. Nous tiendrons évidemment compte de l'évolution de la situation sanitaire et vous informerons de la date lorsqu'elle pourra être arrêtée.

21 sept. 2021 10h51

ALERTE : ENQUÊTE PUBLIQUE

ALERTE : ENQUETE PUBLIQUE

Projet AMPERE – Plateau la Ménude

Date limite le 30 septembre


 

Nous avons probablement empêché le projet de centre commercial. Mais la bête n’a pas dit son dernier mot. Juste à côté, un nouveau projet d’artificialisation et de construction de hangars voit le jour. C’est probablement le premier d’une série qui vise à bétonner tout le plateau (70ha d’espaces naturels).

C’est le même promoteur (FTO) que pour Val Tolosa.

Une enquête est en cours et vous pouvez contribuer pour donner votre avis.

C’est très simple


 

Comment ?

Par mail : urbanisme@plaisancedutouch.fr

Sur place : vous pouvez consulter le dossier à la mairie (il est également accessible en ligne sur le site de la mairie dans la rubrique actualités)

Par courrier : Madame Claudette GROLLEAU, 1 rue Maubec BP12 31830 PLAISANCE-DU-TOUCH

Dans tous les cas, il est important de commencer votre contribution par « je suis contre ce projet … » et n’hésitez pas à nous mettre en copie de votre contribution.

Les arguments :

Pour vous aider, nous vous proposons quelques arguments. A vous ensuite de rédiger un texte plus personnel. Il n’est pas nécessaire d’écrire des romans. Quelques phrases suffisent.

1/ La première prescription du SCoT est la réduction de la consommation d’espaces naturels et agricoles : 79ha / an autorisés, environ 100ha consommés chaque année en réalité, 83,4ha rien que pour Plaisance (un des plus gros consommateurs) sur les 10 dernières années.

2/ La loi « Climat et résilience » instaure le principe de « Zéro artificialisation nette ».

3/ La métropole Toulousaine aura besoin d’espaces agricoles pour relocaliser son alimentation

4/ La rue servirait de déviation à la RD24 fermée : un détour de 1,66km au lieu de 1,1km soit une augmentation de la pollution atmosphérique (et sonore pour les riverains)

5/ Rien que ces constructions produiraient 35.000 tonnes de CO2 (source ADEME)

6/ Le projet ne prévoit pas de production d’énergies renouvelables (obligatoires selon la loi)

7/ Le projet ne prescrit pas de performance énergétique des bâtiments

8/ Le terrain est traversé par un corridor écologique inscrit dans le SCoT et faisant partie de la ceinture verte et bleue de l’aire Toulousaine.

9/ Le terrain abrite de nombreuses espèces protégées dont le trèfle écailleux, la cisticole des joncs, la renoncule à feuille d’ophioglosse et le rosier de France.

10/ Augmentation de trafic automobile : 5000 véhicules en plus par jour selon le promoteur.

11/ Le risque inondation augmente chaque année. Le projet ne prévoit pas d’aménagements suffisants pour lutter contre ces désordres (le bassin de rétention est sous-dimensionné).

12/ La nappe phréatique est à faible profondeur à cet endroit. La construction des parkings, notamment pour camions, créera une pollution directe d’hydrocarbures dans cette nappe (également pendant les phases de travaux : pollution béton et matériaux de construction).

13/ Pas de transports en commun, à part la ligne 55, peu fréquente et à plus de 10 minutes à pied du lotissement.

14/ Pas d’accès cyclable au projet depuis Plaisance ou depuis la gare de Colomiers

15/ Le secteur Ménude/Pahin/Perget comporte de nombreux bâtiments industriels déjà construits et toujours vacant : quantité bien suffisante pour accueillir toutes les entreprises prévues sur Ampère.

16/ La ville de Plaisance a besoin d’autres types d’industrie que les hangars de logistique qui dégradent l’environnement naturel sans apporter d’emplois de qualité et en quantité.

17/ Ce type d’entreprise utilise beaucoup de parkings qui sont désertés la nuit et baignés de lumière artificielle.

18/ Ces entreprises vont accroître le nombre de camions qui traversent Plaisance chaque jour.

Pour en savoir plus :

Le dossier sur le site de la mairie de Plaisance :

https://www.plaisancedutouch.fr/actualites/enquete-publique-prealable-la-delivrance-dun-permis-damenager-0

Contactez le collectif : contact@gardaremlamenude.com


 

11 mai 2021 9h37

La graine de … lutte

Dans la série "on ne lâche rien", notre collectif vous invite à découvrir le travail d'Isabelle Haelvoet, vidéaste régionale, qui a monté le projet La Graine de...Lutte où elle donne la parole à des collectifs et des citoyens qui se battent, localement, quotidiennement, pour préserver leur proche environnement. Chaque épisode est décliné sous la forme d'une courte vidéo, consacrée à un collectif et à ses militants. Isabelle nous offre une mosaïque de personnages, tous différents. Au travers de leurs récits, elle nous révèle les «mécanismes d’une lutte».

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10 févr. 2021 10h26

Communiqué du 9 février 2021: La justice passe, Val Tolosa trépasse

Vendredi 5 février 2021, , le tribunal administratif de Toulouse a prononcé l'annulation du troisième permis de construire du centre commercial Val Tolosa, délivré par la mairie de Plaisance du Touch en août 2016. Notons au passage que le Plan Local d'Urbanisme (PLU) est déclaré illégal pour une partie de la zone d'emprise du projet, au motif que les dessertes routières sont insuffisantes.
Pour mémoire, le 29 décembre dernier, la cour administrative d'appel de Bordeaux a confirmé l'annulation des deux arrêtés préfectoraux environnementaux concernant également le centre commercial et sa desserte routière RD924 au motif principal de l'absence d'intérêt public majeur.
12 jugements en défaveur du projet depuis 2005, la  la justice a le mérite d'être constante et claire dans les décisions rendues !
Avis aux adeptes du bulldozer et de la bétonnière, les temps changent et les magistrats retiennent désormais les arguments des collectifs et citoyens qui s'opposent aux projets inutiles. Unibail et ses amis doivent comprendre que les citoyens ont définitivement une longueur d’avance dans la prise de conscience des enjeux de notre époque !
Nous pensons plus particulièrement à nos amis du Collectif pour le Triangle de Gonesse (@CPTGonesse EuropaCity) qui se battent actuellement contre la bétonisation des terres agricoles au nord de Paris et à qui nous souhaitons dédier notre victoire.
La page est désormais blanche et l'avenir du site de la Ménude est à réécrire. Nous resterons présents et vigilants.

Contacts:
Jutta DUMAS 06 61 66 21 19
Patrick GABORIT 07 83 82 52 49

30 déc. 2020 11h29

Le cadeau de fin d’année pour les opposants à Val Tolosa: c’est doublement NON

En effet, le 29 décembre 2020, la cour administrative d'appel de Bordeaux a confirmé les annulations par le tribunal administratif de Toulouse des 2 arrêtés préfectoraux accordant dérogation pour la destruction d'espèces protégées. Et cette fois-ci, les annulations sont doubles : pour le centre commercial et pour sa bretelle d’accès RD 924. Ni l’un, ni l’autre ne sont d’intérêt public majeur.
Les décisions de justice tombent les unes après les autres et il faut être vraiment têtu pour ne pas comprendre. Val Tolosa ne justifie pas le bétonnage du plateau de la Ménude. Val Tolosa, malgré toutes les démonstrations du promoteur, n'est qu'un projet de centre commercial dont l'agglomération toulousaine n'a pas besoin.
Le promoteur Unibail doit désormais se rendre à l'évidence et officialiser l'abandon de Val Tolosa. Le maire de Plaisance du Touch et le conseil départemental de Haute-Garonne doivent également renoncer à la route départementale RD924, desserte du centre commercial, devenue inutile. Ces derniers doivent également remettre en circulation la RD24, donnée au promoteur en 2016. La circulation sur le plateau de la Ménude s'en trouvera améliorée à moindre frais.

Contacts presse :
Patrick GABORIT - co-président du collectif Non à Val Tolosa - 07 83 82 52 49
Thierry de NOBLENS - président de FNE Midi-Pyrénées - 05.62.01.48.90


Quelques liens qui en parlent:

16 nov. 2020 6h25

Les tontons flingueurs version Unibail

Depuis quelques mois, la partie qui se joue autour d'Unibail fait "frémir" les milieux boursiers et financiers. En effet, l'acquisition, au prix fort, de Wesfield en 2018 et les périodes de confinement ont mis les comptes dans le rouge et le cours de l'action a subi une dégringolade vertigineuse. Récemment, des actionnaires minoritaires ont décidé de contester le projet "Reset" de la direction d'Unibail destiné à recapitaliser la multinationale. Ils ont même obtenu gain de cause lors de l'assemblée générale exceptionnelle du 10 novembre dernier. Lors des prochains conseils d'administration, l'ambiance devrait être plombée !

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3 mars 2020 10h00

Lettre au Président de Unibail-Rodamco

M. Christophe CUVILLIER
Président du Directoire
Unibail-Rodamco
 Rodamco-Westfield
7, Place du Chancelier Adenauer
75772 P A R I S Cedex 16


Plaisance du Touch, le 29 février 2020

Objet: Abandon du projet Val Tolosa à Plaisance du Touch
Monsieur le Président,
Nous avions adressé à votre prédécesseur, en février 2010, un courrier lui présentant notre collectif et nos motivations. Nous lui avions également fait part des nombreuses oppositions et procédures qui "encombraient" déjà le projet de centre commercial des "Portes de Gascogne" devenu depuis "Val Tolosa". Cinq ans plus tard, une lettre ouverte (voir copie jointe) publiée dans un journal local
vous a été adressée, malheureusement restée sans réponse.
Aujourd’hui, nous souhaitons vous interpeller une nouvelle fois après une lecture attentive des déclarations récentes de vos collaborateurs. Ces derniers ont admis les vicissitudes juridiques et
administratives ainsi que la forte opposition locale qui assombrissent sérieusement les perspectives du projet. Nous observons, par ailleurs, que vous avez bien retiré le projet Val Tolosa du site internet du groupe URW .... tout en prévoyant une ouverture en 2020 sur le site dédié valtolosa.com.
Le maire actuel de Plaisance du Touch annonce l'abandon de Val Tolosa mais, aujourd'hui, nous constatons que trois procédures sont toujours en cours auprès des tribunaux administratifs. Un acte
citoyen de votre part consisterait à mettre fin à cet acharnement judiciaire qui encombre les tribunaux et vous engage dans des dépenses inutiles.
Nous avons suivi avec attention votre combat contre l'implantation d'Europacity en région parisienne.
Vos arguments pour contrer ce dossier se rapprochent des nôtres.
Nous sommes toujours convaincus d’avoir eu raison en affirmant que ce projet, sur ce site, et dans la configuration prévue était inutile, dépassé et sans perspectives pérennes. Nous sommes également convaincus de vous avoir fait économiser de lourds investissements voués à de futures dépréciations, argument non négligeable dans la conjoncture actuelle.
La réhabilitation des centres commerciaux existants vous serait certainement plus profitable et vous donnerait une meilleure image d'entreprise éco-responsable.
Vos actionnaires apprécieraient également ce virage.
Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il est temps d’annoncer l’abandon définitif de Val Tolosa au plus vite et de le confirmer lors de votre prochaine Assemblée Générale, le 15 mai prochain.
L’ensemble des procédures juridiques en cours, devenues sans objet, doit être également abandonné.
Pour la suite, nous souhaitons aborder avec vous les modalités de la cession du foncier, en particulier la remise en circulation rapide de l’ex-route départementale RD24, un enjeu important pour le plan de circulation du secteur. Ainsi, avec les élus locaux de Plaisance et des communes du bassin de vie concerné ainsi qu’avec les représentants de l’État et des collectivités territoriales, nous pourrions sûrement éviter un nouveau marathon de conflits qui ne serait dans l’intérêt de personne.
Nous voulons croire que nos arguments vous convaincront et vous serions gré d'une réponse rapide.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.


Patrick GABORIT
Co-président du Collectif «Non à Val Tolosa»

 

PJ: Extrait Journal Toulousain 7 mai 2015
copie: M. Colin DYER Président

17 janv. 2020 10h53

Rétrospective de 15 ans de lutte

Pour un historique complet: https://gardaremlamenude.com/blog/pages/historique

11 sept. 2019 9h33

Communiqué du 11 septembre 2019

Val Tolosa - pourquoi jouer les prolongations?

Le maire de Plaisance-du-Touch, Philippe Guyot, a confirmé à la Dépêche du Midi, le mardi 10 septembre, « qu’ il n'est pas utile de s'obstiner. Il vaut mieux réfléchir à ce qui pourra être fait à la place (de Val Tolosa) ». Nous prenons donc acte de la décision du maire de ne plus soutenir ce projet d’une autre époque et nous nous réjouissons bien sûr de cette sage reconnaissance de l’état actuel du dossier.
Cependant, les vrais décideurs ont toujours été et restent, à ce jour, les promoteurs, à savoir la multinationale Unibail-Rodamco-Westfield, leader mondial de l’immobilier commercial.

Ont-ils déclaré l’abandon définitif du projet Val Tolosa ?
Ont-ils sollicité le maire afin de retirer le permis de construire accordé en 2016 ?
Ont-ils retiré les recours contre les décisions juridiques en notre faveur ?

Tant que nous n’avons pas reçu de réponses satisfaisantes et définitives à ces questions, nous n’allons pas crier victoire. Et ce n’est pourtant pas l’envie qui nous manque !...

Quant à la campagne municipale à Plaisance-du-Touch lancée cette semaine, elle devra, entre autres, traiter du dossier Val Tolosa. Nous tenons à rappeler les points suivants:

  • Le Collectif «Non à Val Tolosa» s’est construit autour des préoccupations citoyennes concernant la surconsommation, la menace de disparition des commerces de proximité, le gaspillage des espaces naturels, la menace pour la biodiversité, l’augmentation du trafic routier et ses conséquences sur la santé publique, l'augmentation du CO2...préoccupations partagées par un nombre croissant de nos concitoyens.
  • Nous avons également bénéficié de l’appui et du soutien de nombreux maires et conseillers départementaux, dont notamment celui du président du Conseil Départemental du Gers et de l’ensemble de ses élus.
  • Il est donc évident que la réflexion sur l’avenir du plateau de la Ménude ne pourra plus être menée par les seuls Plaisançois mais devra associer l’ensemble des parties prenantes de l’agglomération toulousaine et des communes voisines.

Si l’abandon devait se confirmer, nous envisageons de convoquer l’ensemble de nos adhérents à une Assemblée Générale extraordinaire pour évoquer l’avenir et les nouveaux objectifs de
notre association.
D’ici là, nous restons vigilants et déterminés à mener notre combat jusqu’au bout.
 

29 juil. 2019 5h55

Le jugement du Conseil d'Etat du 24 juillet dernier a donné lieu à de nombreux articles dans les médias. Revue de presse:

LA DEPECHE: Nouveau revers pour Val Tolosa, le projet de centre commercial près de Toulouse

Selon le collectif d'opposants "Non à Val Tolosa", le Conseil d'Etat a "sifflé la fin de la partie", ce mercredi 24 juillet, pour le projet de centre commercial à Plaisance-du-Touch, près de Toulouse.

Val Tolosa, clap de fin ? Selon le collectif d'opposants "Non à Val Tolosa", qui lutte depuis une quinzaine d'années contre le projet de centre commercial de plus de 60000 m2 à Plaisance-du-Touch, le Conseil d'Etat a "sifflé la fin de la partie" pour Val Tolosa.

Pour la suite: https://www.ladepeche.fr/2019/07/24/nouveau-revers-pour-le-centre-commercial-val-tolosa-pres-de-toulouse,8329214.php

FRANCE BLEU: Val Tolosa : le projet de grand centre commercial près de Toulouse plus que jamais compromis

Les opposants au centre commercial de Plaisance du Touch viennent d'obtenir une nouvelle décision de justice favorable. Le Conseil d'État a retoqué l'aspect environnemental du projet. Si ce n'est pas encore la fin officielle du projet, il devient de plus en plus improbable qu'il se réalise.

Pour la suite: https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/val-tolosa-le-projet-de-grand-centre-commercial-pres-de-toulouse-plus-que-jamais-compromis-1563986935

LE MONDE: Un nouveau revers pour le projet de centre commercial Val Tolosa, près de Toulouse

Nouveau rebondissement dans le dossier Val Tolosa. Ce projet de centre commercial de 64 000 m² prévu sur le plateau de la Ménude, situé à l’ouest de Toulouse sur la commune de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne), est menacé par une décision du Conseil d’Etat.

Pour la suite: https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/26/un-nouveau-revers-pour-le-projet-de-centre-commercial-val-tolosa-pres-de-toulouse_5493709_3234.html

REPORTERRE: Nouveau revers pour le projet de centre commercial de Val Tolosa

Mercredi 24 juillet, le Conseil d’Etat a confirmé que le projet de centre commercial Val Tolosa n’était pas d’« intérêt public majeur » et ne justifiait en aucun cas la destruction du milieu naturel. L’arrêté préfectoral autorisant la destruction des espèces protégées du site est donc invalidé. De fait, sans ce document, impossible pour le promoteur Unibail-Rodamco — premier groupe d’immobilier commercial en Europe — de lancer le chantier de construction de ce centre commercial.

Pour la suite: https://reporterre.net/Nouveau-revers-pour-le-projet-de-centre-commercial-de-Val-Tolosa

FNE: Annulation définitive pour Val Tolosa

Dans une décision importante du 24 juillet 2019, le Conseil d'Etat confirme l'illégalité de l'autorisation de destruction des espèces protégées situées sur l'emprise du projet de centre commercial Val Tolosa.

Pour la suite: https://fne-midipyrenees.fr/2019/07/25/centre-commercial-val-tolosa-le-conseil-detat-confirme-lannulation-de-lautorisation-de-destruction-des-especes-protegees/

LE JOURNAL TOULOUSAIN: Le projet du centre commercial Val Tolosa enterré par le Conseil d’État ?

Le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative, a rendu ce mercredi 24 juillet, un arrêt favorable aux détracteurs du projet Val Tolosa. Selon ce dernier, la construction d’un centre commercial à Plaisance-du-Touch ne répond pas à « une raison impérative d’intérêt public majeur ».

Pour la suite: https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/projet-centre-commercial-val-tolosa-enterre-par-conseil-detat-68054

ACTU.FR: Val Tolosa près de Toulouse : un nouveau coup dur pour le projet de méga centre commercial

Les décisions de justice se suivent et vont désormais toujours à l’encontre du projet de centre commercial Val Tolosa, projet qui sur une surface de 63 251 m2, proposerait un hypermarché, un grand magasin, des moyennes unités, des boutiques, des restaurants ainsi que des locaux associatifs et des bureaux. Un projet qui pourrait créer 1700 emplois selon son promoteur Unibail-Rodamco qui, depuis des années, met en avant la dimension économique du projet.

Pour la suite: https://actu.fr/occitanie/plaisance-du-touch_31424/val-tolosa-pres-toulouse-nouveau-coup-dur-le-projet-mega-centre-commercial_26110368.html

FRANCE 3 OCCITANIE: Val Tolosa : nouveau coup d'arrêt au projet de centre commercial près de Toulouse

C'est une victoire pour les anti Val Tolosa. Le Conseil d'Etat a jugé que le projet de centre commercial à l'ouest de Toulouse, ne présentait pas une utilité publique. Une décision qui ne marque pas la fin officielle du projet, mais rend quasi impossible sa réalisation.

Pour la suite: https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/val-tolosa-nouveau-coup-arret-au-projet-centre-commercial-pres-toulouse-1703634.html

20 MINUTES: Val Tolosa: L'horizon du projet de méga centre commercial toulousain à nouveau bouché

Les décisions de justice se suivent et se ressemblent pour le projet de centre commercial Val Tolosa, à l’ouest de Toulouse. Et elles lui sont rarement favorables. La dernière en date, prononcée ce mercredi par le Conseil d’Etat, est un énième revers pour ce projet lancé en 2005 et devenu au fil des ans un véritable serpent de mer.

Pour la suite: https://www.20minutes.fr/societe/2570735-20190724-val-tolosa-horizon-projet-mega-centre-commercial-toulousain-nouveau-bouche

BOURSORAMA: Toulouse: le projet de centre commercial "Val Tolosa" menacé par une décision du Conseil d'Etat

Au centre d'une vaste bataille juridique, le projet de centre commercial Val Tolosa dans l'ouest toulousain est gravement menacé par une décision du conseil d'Etat qui a confirmé mardi l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d'espèces protégées.

Pour la suite: https://www.boursorama.com/patrimoine/actualites/toulouse-le-projet-de-centre-commercial-val-tolosa-menace-par-une-decision-du-conseil-d-etat-57df1b5dc7bee8d30b7af3ea382d3aec

BATIACTU: Toulouse : le centre commercial Val Tolosa plombé par le Conseil d'Etat

PROJET. Ce 23 juillet 2019, le Conseil d'Etat a confirmé l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 ouvrant la voie à la construction d'un vaste centre commercial baptisé Val Tolosa, et situé dans l'ouest de Toulouse. Le complexe n'en est pas à son premier déboire judiciaire et se retrouve ainsi sérieusement menacé.

Pour la suite: https://www.batiactu.com/edito/toulouse-centre-commercial-val-tolosa-plombe-par-conseil-57102.php

LA TRIBUNE: Val Tolosa : le Conseil d'État rejette "l'intérêt public majeur" du centre commercial

Le Conseil d'État a retoqué un arrêté permettant de construire un méga centre commercial dans l'ouest toulousain. Malgré les revers judiciaires, le promoteur n'est pas près d'abandonner ce projet connu sous le nom de Val Tolosa. Les opposants dénoncent "un acharnement judiciaire".

Pour la suite: https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2019-07-25/val-tolosa-le-conseil-d-etat-rejette-l-interet-public-majeur-du-centre-commercial-824560.html

FRANCE TRANSACTIONS: Toulouse : le projet de centre commercial Val Tolosa menacé par une décision du Conseil d’Etat

Au centre d’une vaste bataille juridique, le projet de centre commercial Val Tolosa dans l’ouest toulousain est gravement menacé par une décision du conseil d’Etat qui a confirmé mardi l’annulation d’un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d’espèces protégées.

Pour la suite: https://www.francetransactions.com/actus/immobilier/marche-immo/toulouse-le-projet-de-centre-commercial-val-tolosa-menace-par-une-decision-du.html

100%: Toulouse : le projet "Val Tolosa" retoqué par le Conseil d'Etat

Les "pro" et "anti" se déchirent depuis plusieurs années dans l'ouest toulousain.

Le projet de centre commercial Val Tolosa à Plaisance-du-Touch est fort compromis, suite à une décision du conseil d'Etat.

Il a confirmé mardi l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d'espèces protégées. "C'est une victoire décisive, c'est un projet inutile, c'est un projet délétère pour l'environnement, c'est un projet d'un autre âge", a déclaré à l'AFP Pascal Barbier, l'un des Co-présidents de l'association "Non à Val Tolosa" qui combat un projet jugé "pharaonique". L'investissement représente, selon le promoteur Unibail-Rodamco-Westfield, 290 millions d'euros.

Pour la suite: http://www.centpourcent.com/les-infos-10/toulouse-le-projet-val-tolosa-retoque-par-le-conseil-d-etat-10956

TOULOUSE INFOS: Haute-Garonne. Le projet Val Tolosa abandonné après un nouveau revers ?

La plus haute juridiction administrative française a estimé ce mercredi 24 juillet que le projet de méga centre commercial n’était pas utile. La destruction du milieu naturel a également été évoqué dans le jugement du Conseil d’Etat.

Nouveau revers pour le promoteur Unibail-Rodamco-Westfield. Le Conseil d’État français a rejeté ce mercredi 24 juillet un arrêté de dérogation portant sur la destruction d’espèces protégées, en vue de la construction d’un immense centre commercial sur la commune de Plaisance-du-Touch.

Pour la suite: https://www.toulouseinfos.fr/actualites/economie/37806-3nouveau-revers-pour-le-promoteur-unibail-rodamco-westfield-le-conseil-detat-francais-a-rejete-ce-mercredi-24-juillet-un-arrete-de-derogation-portant7806.html

BATIRAMA: Toulouse: le projet de centre commercial "Val Tolosa" menacé

Le projet de centre commercial Val Tolosa est gravement menacé par une décision du conseil d'Etat qui a confirmé l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d'espèces protégées.

"C'est une victoire décisive, c'est un projet inutile, c'est un projet délétère pour l'environnement, c'est un projet d'un autre âge", a déclaré Pascal Bardier, l'un des Co-président de l'association Non à Val Tolosa qui combat un projet jugé "pharaonique".

Pour la suite: https://www.batirama.com/article/26913-toulouse-le-projet-de-centre-commercial-val-tolosa-menace.html

LA VIE IMMO: Le centre commercial Val Tolosa, à Toulouse, va-t-il voir le jour?

Le conseil d'État a confirmé l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d'espèces protégées. Le projet de centre commercial est donc menacé.

(LaVieImmo.com) - Au centre d'une vaste bataille juridique, le projet de centre commercial Val Tolosa dans l'ouest toulousain est gravement menacé par une décision du conseil d'État qui a confirmé l'annulation d'un arrêté préfectoral de 2013 autorisant la destruction d'espèces protégées. "C'est une victoire décisive, c'est un projet inutile, c'est un projet délétère pour l'environnement, c'est un projet d'un autre âge", estime Pascal Bardier, l'un des Co-président de l'association Non à Val Tolosa qui combat un projet jugé "pharaonique".

Pour la suite: https://www.lavieimmo.com/immobilier-toulouse-12425/le-centre-commercial-val-tolosa-a-toulouse-va-t-il-voir-le-jour-46228.html

24 juil. 2019 10h42

Le Conseil d’Etat siffle la fin de la partie pour Val Tolosa

Communiqué du 24 juillet 2019

Le Conseil d’Etat siffle la fin de la partie pour Val Tolosa

C’est officiel, c’est confirmé par la plus haute instance compétente dans ce dossier , le Conseil d’Etat de ce jour le confirme : le centre commercial Val Tolosa n'est pas d'intérêt public majeur et ne justifie en aucun cas la destruction du milieu naturel.
Malgré l'intervention de l'Elysée, malgré la pression exercée par certains ministères, malgré la "bienveillance" de la préfecture de Haute-Garonne, malgré les cadeaux faits par le département de Haute-Garonne, malgré l'entêtement de la mairie de Plaisance du Touch, malgré l'acharnement juridique engagé par le promoteur, malgré un projet "de culture et de loisirs", malgré un "reverdissement" du projet, le Conseil d'Etat ne s'est pas trompé et a confirmé dans son jugement, du 24 juillet 2019, les décisions de la cour d'appel administrative de Bordeaux.
Val Tolosa ne justifie pas le bétonnage du plateau de la Ménude. Val Tolosa, malgré toutes les démonstrations du promoteur, n'est qu'un projet de centre commercial dont l'agglomération
toulousaine n'a pas besoin.
La jurisprudence tant espérée par Unibail et par les promoteurs d'autres grands projets inutiles et imposés leur est désormais défavorable.
Les décisions de justice tombent les unes après les autres : 8 jugements condamnent le promoteur et ses partenaires. Le ridicule ne tue pas ... Le président d'Unibail et son chef de projet doivent se rendre à l'évidence : Val Tolosa doit être abandonné au plus vite.
Depuis 2005, notre collectif "Non à Val Tolosa" a su faire face aux provocations, aux coups tordus, aux passages en force, aux vigiles et leurs chiens, aux engins amenés en catimini.


Aujourd’hui nous demandons l’abandon de toutes les procédures juridiques pendantes ainsi que la réouverture immédiate de la portion de la RD 24 traversant le plateau de la Menude.
Pour cela notre collectif reste mobilisé et répondra toujours présent et ce, jusqu'à l'abandon définitif du projet Val Tolosa.

 

Pascal Barbier co-président

 

15 juin 2019 7h11

Manifestation Toulouse 2031 les 15 et 16 juin à Toulouse

Chers ami(e)s ,

Discrètement mais j'espère efficacement , une petite équipe  ( Pascal, Fabienne et moi-même) du collectif à participé depuis un moment aux réunions de préparation de la manifestation

Toulouse 2031 ( les organisateurs préfèrent le mot "Festival"). Concrètement, nous allons participer à un atelier le samedi après-midi de 14 - 16 h.

Aujourd'hui, nous vous invitons à venir nous rejoindre pour s'investir plus dans la participation avant et pendant le weekend.

  • en vous inscrivant sur cette liste pour aider concrètement (voir doc joint  "appel aux bénévoles ")
  • en diffusant l'info à vos réseaux, amis et proches via les outils suivant: page Facebook   flyer (en p.j.) - site internet 
  • en venant participer à la manifestation activement non seulement quand on parlera de Val Tolosa, mais surtout écouter, débattre , échanger avec les militants des autres associations et collectifs.

Pour info: les ateliers et rencontres auront lieu dans la journée et si avez assez discuté et échangé, sachez que le programme de Rio Loco commence vers 18h pour toute une longue soirée.

10 avr. 2019 5h19

Toulouse. Boutiques fermées, galeries vides : pourquoi des centres commerciaux se « cassent la figure »

Val Tolosa, le centre commercial illégal, inutile et imposé. Un projet mort-né avant d'avoir existé, démonstration dans l'article ci-joint:

 

A Toulouse et dans son agglo, des pôles commerciaux peinent à attirer du monde et se cassent la figure. Voici les raisons pour lesquelles cela ne marche pas...

  La galerie commerciale Les Maourines symbolise les centres commerciaux qui souffrent actuellement à Toulouse
La galerie commerciale Les Maourines symbolise les centres commerciaux qui souffrent actuellement à Toulouse (©Actu Toulouse/David Saint-Sernin)

Des boutiques fermées et des galeries commerciales désertes : c’est une réalité de 2019 à Toulouse où plusieurs centres commerciaux « se cassent la figure » alors qu’ils ont été lancés il y seulement quelques années, voire seulement quelques mois.

Ces opérations commerciales mal engagées sont actuellement symbolisées par le ratage du centre-commercial l’Hippodrome situé à La Cépière.

Seulement deux ans et demi après son inauguration, ce centre commercial est en très  grosse difficulté. Les enseignes « locomotives » ont déjà quitté le bateau qui tangue. Casino, la moyenne surface a fermé suivie par Décathlon ainsi que la salle de Gym qui s’était installée.

La suite: https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-boutiques-fermees-galeries-vides-pourquoi-centres-commerciaux-se-cassent-figure_22824345.html/amp

8 avr. 2019 10h37

Revue de presse

Val Tolosa : le projet de centre commercial de l'Ouest toulousain au point mort

La justice a plusieurs fois remis en cause le volet environnemental du projet de centre commercial Val Tolosa. Mais le promoteur n'abandonne pas. Les opposants ont rencontré le préfet.

Le centre commercial Val Tolosa, un ensemble d'une centaine de boutiques, un hypermarché, un cinéma ou encore une crèche, sur le plateau de la Ménude à Plaisance-du-Touch, est au point mort depuis septembre 2018.

À cette date, le tribunal administratif de Toulouse, saisi par le collectif «Non à Val Tolosa», a annulé un arrêté préfectoral autorisant le constructeur, le promoteur Unibail Rodamco, à déplacer des espèces animales et végétales protégées. Cette décision est le dernier rebondissement en date d'un combat judiciaire qui dure depuis plus de 10 ans.

Ce mercredi 27 mars 2019, les opposants ont été reçus, à leur demande, par le préfet de Haute-Garonne. Ils souhaitaient connaître l'état d'esprit d'Etienne Guyot, nommé en octobre 2018, et qui découvre donc ce dossier épineux.

«Plusieurs décisions de justice ont été défavorables au projet, mais le promoteur n'a toujours pas annoncé la fin de son projet. Nous avons donc voulu demander au préfet si le promoteur n'était pas revenu à la charge, explique Pascal Barbier, coprésident de «Non à Val Tolosa». Le préfet nous a assuré qu'il n'y avait pas de nouvelle demande de dérogation à la destruction d'espèces protégées, faite par le promoteur. Il nous a également assuré que s'il y avait une nouvelle demande à l'avenir, il veillerait à ce qu'elle soit conforme aux décisions de justice.»

Une rencontre «positive» donc, pour le collectif, qui reste «mobilisé».

Le propriétaire des lieux, qui a déjà investi plusieurs dizaines de millions d'euros dans le projet, assure que le dossier n'est pas clos. «Nous travaillons avec la collectivité depuis le début des années 2000, rappelle Christophe Farbos, directeur des projets immobiliers France d'Unibail Rodamco. Nous avons pris acte des décisions de justice. Pour autant, le projet Val Tolosa est toujours sur la table. Nous attendons une décision importante : l'avis du Conseil d'Etat, qui doit se prononcer, au fond, sur la légalité du premier arrêté préfectoral de dérogation.»

Le Conseil d'Etat se prononcera sur la fameuse notion de «raison impérative d'intérêt public majeur», qui ralentit ou stoppe des projets de toutes sortes, partout en France. «Il va établir une jurisprudence sur cette notion, conclut Christophe Farbos. Ce qui définira assez précisément le devenir de nombreux dossiers en France.»

L'avis est attendu d'ici l'automne prochain. D'ici là, aucun engin de chantier ne devrait s'aventurer sur le plateau de la Ménude.

Source: https://www.ladepeche.fr/2019/03/29/val-tolosa-le-centre-commercial-au-point-mort,8098158.php


Val Tolosa : les opposants reçus au ministère de la transition écologique et à la préfecture

Les représentants du collectif « Non à Val Tolosa » ont successivement été reçus par le cabinet du ministre de la transition écologique et par les services du préfet de la Haute-Garonne. L’occasion de sonder leurs intentions et de maintenir la pression.

Val Tolosa
©DR

Les opposants au projet de centre commercial et de loisir Val Tolosa, prévu à Plaisance du Touch, ont remporté plusieurs batailles en 2018 mais n’ont pas encore gagné la guerre. Dernière victoire en date : l’annulation par le tribunal administratif de Toulouse, en septembre, de l’arrêté préfectoral de dérogation au déplacement d’espèces protégées. Une autorisation indispensable à l’exécution des travaux et qui pourrait, selon Pascal Barbier le coprésident du collectif Non à Val Tolosa, entraîner une annulation du permis de construire. Le jeudi 28 mars, le collectif a donc rencontré les services du nouveau préfet pour faire le point et s’enquérir de sa position sur le dossier.

« Nous souhaitions savoir si une demande récente de dérogation avait été déposée », explique le militant, qui s’inquiétait que le promoteur Unibail-Rodamco-Westfield profite du changement de préfet pour relancer la procédure. « Les services nous ont confirmé qu’il n’y avait pas eu de démarche engagée auprès de leur administration. Par ailleurs, ils nous ont garanti que l’État entérinerait et appliquerait les décisions de justice. Il n’y a donc pas de raison qu’ils accordent une dérogation qui a déjà été refusée par deux fois », analyse-t-il.

Pour lui, seuls un remaniement profond du projet et l’obtention d’un nouveau permis de construire pourraient désormais justifier l’aval des tribunaux. « Il n’y a officiellement pas d’intérêt public majeur reconnu pour ce projet, il est donc peu probable que la justice revienne là-dessus », argumente l’opposant.

« Nous avons pris acte de la décision du tribunal administratif. Cette dérogation avait pourtant été délivrée avec l’avis favorable de deux commissions nationales de protection de l’environnement, chacune composées d’éminents spécialistes », tient à préciser Christophe Farbos, directeur de projets immobiliers France chez Unibail-Rodamco-Westfield. Le promoteur n’envisage pas, pour le moment, de changer de stratégie ou de réviser son projet. « Nous avons fait appel et c’est désormais au juge du Conseil d’État de se prononcer. Nous attendons sa décision mais nous restons convaincus de la qualité et de l’intérêt de ce projet », ajoute-t-il.

 

Un moratoire et un observatoire du commerce

La veille, le collectif Non à Val Tolosa (membre de la fédération d’associations Des terres, pas d’hypers) avait également été reçu par le cabinet du ministre de la Transition écologique. Une démarche nationale qui dépasse l’enjeu du projet plaisançois.

« Nous avons demandé le lancement d’un moratoire sur les centres commerciaux. Aujourd’hui, nous n’avons plus l’utilité de tels équipements dans les périphéries. Chaque nouvelle installation se fait aux dépens d’espaces déjà existants. C’est du transfert économique, mais pas une véritable création de richesses. Nous avons également évoqué la possibilité de fonder un observatoire qui permette de recueillir des informations fiables sur la situation et les besoins du commerce. À l’heure actuelle, l’État ne dispose, pour les apprécier, que d’études réalisées par de grandes enseignes dans le cadre de leurs projets », synthétise Pascal Barbier.

Enfin, les militants du collectif réclament au président du Conseil départemental Georges Méric, la réouverture immédiate de la RD24, dont un tronçon a été fermé et cédé au promoteur. « Une aggravation insupportable des difficultés de circulation sur le plateau de la Ménude aux heures de pointe. »

source: https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/val-tolosa-ministere-ecologie-prefecture-63158

Communiqué du 26 mars 2019

Le promoteur UNIBAIL-RODAMCO s’obstine à vouloir imposer son projet de méga-centre commercial Val Tolosa malgré les nombreuses décisions juridiques en sa défaveur. Aujourd’hui la situation est la suivante:

  • Arrêt total des travaux suite à la suspension du 2iéme arrêté préfectoral de dérogation à la destruction d’espèces protégées par le tribunal administratif de Toulouse en juillet 2017, suspension confirmée par le Conseil d’Etat en mai 2018. Ce même arrêté préfectoral a été finalement annulé en septembre 2018 par le tribunal administratif de Toulouse, interdisant ainsi tout démarrage du projet.
  • Remise en question du projet de la nouvelle route RD 924 prévue pour assurer la desserte du centre commercial, route pour laquelle le financement et la configuration ne sont plus garantis.
  • Aggravation insupportable des difficultés de circulation sur le plateau de la Ménude aux heures de pointe, causée notamment par la fermeture de la RD24 (route de Pibrac) en août 2016.

Le dynamisme et le développement de la ZAC de la Ménude, hors projet Val Tolosa, ont démontré que les entreprises locales pouvaient créer autant, sinon plus d’emplois et sans en détruire d’autres.
Pour autant les conséquences et les conclusions de cette situation n’ont toujours pas été tirées. C’est pourquoi nous avons adressé un courrier au nouveau préfet de Haute-Garonne, le 11 mars dernier, sollicitant une entrevue. Une réponse nous a été donnée, fixant un rendez-vous le jeudi 28 mars en matinée. Nous aurons ainsi l’occasion de demander instamment aux autorités l’engagement de refuser toute nouvelle demande de dérogation pour destructions d’espèces protégées. Ceci est d’autant plus évident que le récent jugement du Conseil d’Etat a bien mis en avant le manque criant d’intérêt public majeur pour ce centre commercial.
Ceci correspond par ailleurs parfaitement à la prise de conscience par une large partie de la population (Marches pour le Climat) des enjeux environnementaux et des ravages sociaux engendrés
par les créations de zones commerciales périphériques au détriment des commerces de proximité, ravages exprimés très fortement par le mouvement des Gilets Jaunes.
Nous avons également adressé un courrier au Président du Conseil Départemental de Haute-Garonne, le 11 mars dernier, pour lui rappeler sa responsabilité quant à la cession précipitée et inutile
des tronçons des routes départementales RD82 et RD24 sous la menace exercée par le promoteur via ses appuis à l’Elysée. Notre demande de réouverture immédiate de la RD24 sur le plateau de la Ménude, soutenue par une pétition en ligne qui a recueilli déjà un millier de signatures, nécessite la reprise des contacts du président Georges Méric avec les signataires de l’accord-cadre du 31 mars 2016 pour annuler ces cessions illégitimes. A ce jour, nous n’avons pas eu de réponse à notre courrier.


Le collectif "Non à Val Tolosa" sera également reçu au ministère de la transition écologique et solidaire, ce mercredi 27 mars, à Paris avec la Fédération "Des terres pas d'hypers" afin de faire valoir
les différents combats menés sur le territoire national contre l'implantation incontrôlée des surfaces commerciales.


Contact : Pascal Barbier co-président

 

6 déc. 2018 8h09

Communiqué de presse du 6 décembre 2018

Rendez-nous le tronçon de la route départementale RD24 sur le plateau de la Ménude!

Depuis l’arrêt des travaux préparatoires au méga-centre commercial Val Tolosa sur le plateau de la Ménude, une blessure, conséquence des tentatives de passage en force du promoteur et du maire de Plaisance reste non pas grande ouverte, mais bien fermée : le tronçon de la RD24 ou route de Pibrac.

La RD24 a été mise en sens unique en 2012 et fermée définitivement en 2016. Les conséquences, pour les automobilistes et cyclistes de l’ouest toulousain, sont au quotidien une aggravation inutile de la situation déjà bien compliquée sur le secteur: interminables bouchons aux heures de pointe, détour obligatoire par la zone industrielle d’en Jacca de Colomiers, la rue Pierre et Marie Curie à Plaisance, la rue du Taure à La Salvetat.

Pourquoi cette situation?

Le projet d’un méga centre commercial à la Ménude avait intégré dès sa conception la cession de ce tronçon par le Conseil Départemental de Haute-Garonne. Un engagement irresponsable que l’ancien président Pierre Izard avait fini par regretter, bloquant le dossier de cession pendant sa mandature. Son successeur Georges Méric avait également fait comprendre que ce projet ne correspondait plus aux attentes et exigences de notre époque. Néanmoins, les fortes pressions imposées par le promoteur Unibail-Rodamco ont abouti à la convocation des élus locaux à l’Elysée. La multinationale du CAC 40 était bien le vrai maître du dossier et tordait le bras à notre élu départemental.

Un constat qui apparaît encore plus cruel dans le contexte actuel : ce même président du département sollicite maintenant notre soutien contre la menace d’une métropolisation du département après avoir gravement failli au moment décisif à la défense de nos intérêts communs.
Aujourd’hui le projet de Val Tolosa est moribond et plus rien ne devrait empêcher la réouverture rapide et à moindre frais de la RD 24.

Voilà une bonne occasion pour Georges Méric de peser de tout son poids et imposer le bon sens !

  • Notre pétition en ligne, demandant la réouverture de la RD24, <
    http://rendeznouslard24.wesign.it/fr,
    a déjà recueilli plus de 500 signatures en quelques jours. Elle sera prochainement remise au maire de Plaisance et au président du Conseil Départemental 31.
  • Une manifestation festive et revendicative est prévue ce:
    SAMEDI 8 décembre 2018 à 9h30

 

30 nov. 2018 7h14

Rendez nous la RD24!

Val Tolosa ?... Pronostic vital engagé !

La justice a de nouveau tranché. Le 6 septembre 2018, le tribunal administratif de Toulouse a annulé les arrêtés préfectoraux autorisant la destruction d'espèces et habitats protégés, indispensables à la création du centre commercial Val Tolosa et à sa desserte routière, la route départementale RD924.

C’est la 8ème décision en défaveur de Val Tolosa !

2 permis de construire annulés, 3 arrêtés préfectoraux annulés, l'implantation d'un complexe cinématographique refusée, une plainte pour destruction d'espèces protégées: le verdict est sévère et sans appel.

Et la justice ne s'y est pas trompée : Val Tolosa ne relève pas du moindre intérêt public majeur.

Du côté de La Salvetat Saint Gilles, le préfet a confirmé le vote des élus et a refusé la modification du PLU, bloquant ainsi également les travaux routiers.

Il faut se rendre à l'évidence, Val Tolosa ne verra jamais le jour.

Le projet Val Tolosa mérite d'être définitivement classé aux "investissements échoués" sur les rivages d’une réalité économique, écologique et sociale toute autre que celle des années 90.

Donc, réfléchissons, avec les communes voisines et les citoyens, à un aménagement du territoire et du plateau de la Ménude dans l’intérêt de tous et non dans l'intérêt financier de quelques-uns.

Et, pour commencer, mobilisons-nous dès le 8 décembre 2018 pour retrouver une meilleure circulation sur le plateau.

En effet, pourquoi le tronçon de la route départementale RD24 a-t-il été fermé à la circulation ?
En 2016, espérant pouvoir réaliser le projet du méga-centre commercial, le président du Conseil Départemental Georges Méric a « cédé » ce tronçon à la mairie de Plaisance-du-Touch qui, elle-même, l’a « donné » au promoteur Unibail.

Dès à présent, rien de plus légitime que de se le réapproprier à moindre frais !

Exigeons la réouverture de la RD24 sur le plateau de la Ménude!

 

SIGNEZ LA PETITION: http://rendeznouslard24.wesign.it/fr

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