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Actions

Pour mener à bien la bataille de La Ménude, le collectif citoyen contre "Les Portes de Gascogne" organise des actions afin de regrouper les différents acteurs de la lutte contre ce projet, mais principalement pour faire passer des messages envers nos concitoyens, élus et responsables.

Les actions menées sont toujours pacifiques.

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3 mars 2020 10h00

Lettre au Président de Unibail-Rodamco

M. Christophe CUVILLIER
Président du Directoire
Unibail-Rodamco
 Rodamco-Westfield
7, Place du Chancelier Adenauer
75772 P A R I S Cedex 16


Plaisance du Touch, le 29 février 2020

Objet: Abandon du projet Val Tolosa à Plaisance du Touch
Monsieur le Président,
Nous avions adressé à votre prédécesseur, en février 2010, un courrier lui présentant notre collectif et nos motivations. Nous lui avions également fait part des nombreuses oppositions et procédures qui "encombraient" déjà le projet de centre commercial des "Portes de Gascogne" devenu depuis "Val Tolosa". Cinq ans plus tard, une lettre ouverte (voir copie jointe) publiée dans un journal local
vous a été adressée, malheureusement restée sans réponse.
Aujourd’hui, nous souhaitons vous interpeller une nouvelle fois après une lecture attentive des déclarations récentes de vos collaborateurs. Ces derniers ont admis les vicissitudes juridiques et
administratives ainsi que la forte opposition locale qui assombrissent sérieusement les perspectives du projet. Nous observons, par ailleurs, que vous avez bien retiré le projet Val Tolosa du site internet du groupe URW .... tout en prévoyant une ouverture en 2020 sur le site dédié valtolosa.com.
Le maire actuel de Plaisance du Touch annonce l'abandon de Val Tolosa mais, aujourd'hui, nous constatons que trois procédures sont toujours en cours auprès des tribunaux administratifs. Un acte
citoyen de votre part consisterait à mettre fin à cet acharnement judiciaire qui encombre les tribunaux et vous engage dans des dépenses inutiles.
Nous avons suivi avec attention votre combat contre l'implantation d'Europacity en région parisienne.
Vos arguments pour contrer ce dossier se rapprochent des nôtres.
Nous sommes toujours convaincus d’avoir eu raison en affirmant que ce projet, sur ce site, et dans la configuration prévue était inutile, dépassé et sans perspectives pérennes. Nous sommes également convaincus de vous avoir fait économiser de lourds investissements voués à de futures dépréciations, argument non négligeable dans la conjoncture actuelle.
La réhabilitation des centres commerciaux existants vous serait certainement plus profitable et vous donnerait une meilleure image d'entreprise éco-responsable.
Vos actionnaires apprécieraient également ce virage.
Pour toutes ces raisons, nous pensons qu’il est temps d’annoncer l’abandon définitif de Val Tolosa au plus vite et de le confirmer lors de votre prochaine Assemblée Générale, le 15 mai prochain.
L’ensemble des procédures juridiques en cours, devenues sans objet, doit être également abandonné.
Pour la suite, nous souhaitons aborder avec vous les modalités de la cession du foncier, en particulier la remise en circulation rapide de l’ex-route départementale RD24, un enjeu important pour le plan de circulation du secteur. Ainsi, avec les élus locaux de Plaisance et des communes du bassin de vie concerné ainsi qu’avec les représentants de l’État et des collectivités territoriales, nous pourrions sûrement éviter un nouveau marathon de conflits qui ne serait dans l’intérêt de personne.
Nous voulons croire que nos arguments vous convaincront et vous serions gré d'une réponse rapide.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.


Patrick GABORIT
Co-président du Collectif «Non à Val Tolosa»

 

PJ: Extrait Journal Toulousain 7 mai 2015
copie: M. Colin DYER Président

11 sept. 2019 9h33

Communiqué du 11 septembre 2019

Val Tolosa - pourquoi jouer les prolongations?

Le maire de Plaisance-du-Touch, Philippe Guyot, a confirmé à la Dépêche du Midi, le mardi 10 septembre, « qu’ il n'est pas utile de s'obstiner. Il vaut mieux réfléchir à ce qui pourra être fait à la place (de Val Tolosa) ». Nous prenons donc acte de la décision du maire de ne plus soutenir ce projet d’une autre époque et nous nous réjouissons bien sûr de cette sage reconnaissance de l’état actuel du dossier.
Cependant, les vrais décideurs ont toujours été et restent, à ce jour, les promoteurs, à savoir la multinationale Unibail-Rodamco-Westfield, leader mondial de l’immobilier commercial.

Ont-ils déclaré l’abandon définitif du projet Val Tolosa ?
Ont-ils sollicité le maire afin de retirer le permis de construire accordé en 2016 ?
Ont-ils retiré les recours contre les décisions juridiques en notre faveur ?

Tant que nous n’avons pas reçu de réponses satisfaisantes et définitives à ces questions, nous n’allons pas crier victoire. Et ce n’est pourtant pas l’envie qui nous manque !...

Quant à la campagne municipale à Plaisance-du-Touch lancée cette semaine, elle devra, entre autres, traiter du dossier Val Tolosa. Nous tenons à rappeler les points suivants:

  • Le Collectif «Non à Val Tolosa» s’est construit autour des préoccupations citoyennes concernant la surconsommation, la menace de disparition des commerces de proximité, le gaspillage des espaces naturels, la menace pour la biodiversité, l’augmentation du trafic routier et ses conséquences sur la santé publique, l'augmentation du CO2...préoccupations partagées par un nombre croissant de nos concitoyens.
  • Nous avons également bénéficié de l’appui et du soutien de nombreux maires et conseillers départementaux, dont notamment celui du président du Conseil Départemental du Gers et de l’ensemble de ses élus.
  • Il est donc évident que la réflexion sur l’avenir du plateau de la Ménude ne pourra plus être menée par les seuls Plaisançois mais devra associer l’ensemble des parties prenantes de l’agglomération toulousaine et des communes voisines.

Si l’abandon devait se confirmer, nous envisageons de convoquer l’ensemble de nos adhérents à une Assemblée Générale extraordinaire pour évoquer l’avenir et les nouveaux objectifs de
notre association.
D’ici là, nous restons vigilants et déterminés à mener notre combat jusqu’au bout.
 

24 juil. 2019 10h42

Le Conseil d’Etat siffle la fin de la partie pour Val Tolosa

Communiqué du 24 juillet 2019

Le Conseil d’Etat siffle la fin de la partie pour Val Tolosa

C’est officiel, c’est confirmé par la plus haute instance compétente dans ce dossier , le Conseil d’Etat de ce jour le confirme : le centre commercial Val Tolosa n'est pas d'intérêt public majeur et ne justifie en aucun cas la destruction du milieu naturel.
Malgré l'intervention de l'Elysée, malgré la pression exercée par certains ministères, malgré la "bienveillance" de la préfecture de Haute-Garonne, malgré les cadeaux faits par le département de Haute-Garonne, malgré l'entêtement de la mairie de Plaisance du Touch, malgré l'acharnement juridique engagé par le promoteur, malgré un projet "de culture et de loisirs", malgré un "reverdissement" du projet, le Conseil d'Etat ne s'est pas trompé et a confirmé dans son jugement, du 24 juillet 2019, les décisions de la cour d'appel administrative de Bordeaux.
Val Tolosa ne justifie pas le bétonnage du plateau de la Ménude. Val Tolosa, malgré toutes les démonstrations du promoteur, n'est qu'un projet de centre commercial dont l'agglomération
toulousaine n'a pas besoin.
La jurisprudence tant espérée par Unibail et par les promoteurs d'autres grands projets inutiles et imposés leur est désormais défavorable.
Les décisions de justice tombent les unes après les autres : 8 jugements condamnent le promoteur et ses partenaires. Le ridicule ne tue pas ... Le président d'Unibail et son chef de projet doivent se rendre à l'évidence : Val Tolosa doit être abandonné au plus vite.
Depuis 2005, notre collectif "Non à Val Tolosa" a su faire face aux provocations, aux coups tordus, aux passages en force, aux vigiles et leurs chiens, aux engins amenés en catimini.


Aujourd’hui nous demandons l’abandon de toutes les procédures juridiques pendantes ainsi que la réouverture immédiate de la portion de la RD 24 traversant le plateau de la Menude.
Pour cela notre collectif reste mobilisé et répondra toujours présent et ce, jusqu'à l'abandon définitif du projet Val Tolosa.

 

Pascal Barbier co-président

 

15 juin 2019 7h11

Manifestation Toulouse 2031 les 15 et 16 juin à Toulouse

Chers ami(e)s ,

Discrètement mais j'espère efficacement , une petite équipe  ( Pascal, Fabienne et moi-même) du collectif à participé depuis un moment aux réunions de préparation de la manifestation

Toulouse 2031 ( les organisateurs préfèrent le mot "Festival"). Concrètement, nous allons participer à un atelier le samedi après-midi de 14 - 16 h.

Aujourd'hui, nous vous invitons à venir nous rejoindre pour s'investir plus dans la participation avant et pendant le weekend.

  • en vous inscrivant sur cette liste pour aider concrètement (voir doc joint  "appel aux bénévoles ")
  • en diffusant l'info à vos réseaux, amis et proches via les outils suivant: page Facebook   flyer (en p.j.) - site internet 
  • en venant participer à la manifestation activement non seulement quand on parlera de Val Tolosa, mais surtout écouter, débattre , échanger avec les militants des autres associations et collectifs.

Pour info: les ateliers et rencontres auront lieu dans la journée et si avez assez discuté et échangé, sachez que le programme de Rio Loco commence vers 18h pour toute une longue soirée.

8 avr. 2019 10h29

Communiqué du 26 mars 2019

Le promoteur UNIBAIL-RODAMCO s’obstine à vouloir imposer son projet de méga-centre commercial Val Tolosa malgré les nombreuses décisions juridiques en sa défaveur. Aujourd’hui la situation est la suivante:

  • Arrêt total des travaux suite à la suspension du 2iéme arrêté préfectoral de dérogation à la destruction d’espèces protégées par le tribunal administratif de Toulouse en juillet 2017, suspension confirmée par le Conseil d’Etat en mai 2018. Ce même arrêté préfectoral a été finalement annulé en septembre 2018 par le tribunal administratif de Toulouse, interdisant ainsi tout démarrage du projet.
  • Remise en question du projet de la nouvelle route RD 924 prévue pour assurer la desserte du centre commercial, route pour laquelle le financement et la configuration ne sont plus garantis.
  • Aggravation insupportable des difficultés de circulation sur le plateau de la Ménude aux heures de pointe, causée notamment par la fermeture de la RD24 (route de Pibrac) en août 2016.

Le dynamisme et le développement de la ZAC de la Ménude, hors projet Val Tolosa, ont démontré que les entreprises locales pouvaient créer autant, sinon plus d’emplois et sans en détruire d’autres.
Pour autant les conséquences et les conclusions de cette situation n’ont toujours pas été tirées. C’est pourquoi nous avons adressé un courrier au nouveau préfet de Haute-Garonne, le 11 mars dernier, sollicitant une entrevue. Une réponse nous a été donnée, fixant un rendez-vous le jeudi 28 mars en matinée. Nous aurons ainsi l’occasion de demander instamment aux autorités l’engagement de refuser toute nouvelle demande de dérogation pour destructions d’espèces protégées. Ceci est d’autant plus évident que le récent jugement du Conseil d’Etat a bien mis en avant le manque criant d’intérêt public majeur pour ce centre commercial.
Ceci correspond par ailleurs parfaitement à la prise de conscience par une large partie de la population (Marches pour le Climat) des enjeux environnementaux et des ravages sociaux engendrés
par les créations de zones commerciales périphériques au détriment des commerces de proximité, ravages exprimés très fortement par le mouvement des Gilets Jaunes.
Nous avons également adressé un courrier au Président du Conseil Départemental de Haute-Garonne, le 11 mars dernier, pour lui rappeler sa responsabilité quant à la cession précipitée et inutile
des tronçons des routes départementales RD82 et RD24 sous la menace exercée par le promoteur via ses appuis à l’Elysée. Notre demande de réouverture immédiate de la RD24 sur le plateau de la Ménude, soutenue par une pétition en ligne qui a recueilli déjà un millier de signatures, nécessite la reprise des contacts du président Georges Méric avec les signataires de l’accord-cadre du 31 mars 2016 pour annuler ces cessions illégitimes. A ce jour, nous n’avons pas eu de réponse à notre courrier.


Le collectif "Non à Val Tolosa" sera également reçu au ministère de la transition écologique et solidaire, ce mercredi 27 mars, à Paris avec la Fédération "Des terres pas d'hypers" afin de faire valoir
les différents combats menés sur le territoire national contre l'implantation incontrôlée des surfaces commerciales.


Contact : Pascal Barbier co-président

 

6 déc. 2018 8h09

Communiqué de presse du 6 décembre 2018

Rendez-nous le tronçon de la route départementale RD24 sur le plateau de la Ménude!

Depuis l’arrêt des travaux préparatoires au méga-centre commercial Val Tolosa sur le plateau de la Ménude, une blessure, conséquence des tentatives de passage en force du promoteur et du maire de Plaisance reste non pas grande ouverte, mais bien fermée : le tronçon de la RD24 ou route de Pibrac.

La RD24 a été mise en sens unique en 2012 et fermée définitivement en 2016. Les conséquences, pour les automobilistes et cyclistes de l’ouest toulousain, sont au quotidien une aggravation inutile de la situation déjà bien compliquée sur le secteur: interminables bouchons aux heures de pointe, détour obligatoire par la zone industrielle d’en Jacca de Colomiers, la rue Pierre et Marie Curie à Plaisance, la rue du Taure à La Salvetat.

Pourquoi cette situation?

Le projet d’un méga centre commercial à la Ménude avait intégré dès sa conception la cession de ce tronçon par le Conseil Départemental de Haute-Garonne. Un engagement irresponsable que l’ancien président Pierre Izard avait fini par regretter, bloquant le dossier de cession pendant sa mandature. Son successeur Georges Méric avait également fait comprendre que ce projet ne correspondait plus aux attentes et exigences de notre époque. Néanmoins, les fortes pressions imposées par le promoteur Unibail-Rodamco ont abouti à la convocation des élus locaux à l’Elysée. La multinationale du CAC 40 était bien le vrai maître du dossier et tordait le bras à notre élu départemental.

Un constat qui apparaît encore plus cruel dans le contexte actuel : ce même président du département sollicite maintenant notre soutien contre la menace d’une métropolisation du département après avoir gravement failli au moment décisif à la défense de nos intérêts communs.
Aujourd’hui le projet de Val Tolosa est moribond et plus rien ne devrait empêcher la réouverture rapide et à moindre frais de la RD 24.

Voilà une bonne occasion pour Georges Méric de peser de tout son poids et imposer le bon sens !

  • Notre pétition en ligne, demandant la réouverture de la RD24, <
    http://rendeznouslard24.wesign.it/fr,
    a déjà recueilli plus de 500 signatures en quelques jours. Elle sera prochainement remise au maire de Plaisance et au président du Conseil Départemental 31.
  • Une manifestation festive et revendicative est prévue ce:
    SAMEDI 8 décembre 2018 à 9h30

 

30 nov. 2018 7h14

Rendez nous la RD24!

Val Tolosa ?... Pronostic vital engagé !

La justice a de nouveau tranché. Le 6 septembre 2018, le tribunal administratif de Toulouse a annulé les arrêtés préfectoraux autorisant la destruction d'espèces et habitats protégés, indispensables à la création du centre commercial Val Tolosa et à sa desserte routière, la route départementale RD924.

C’est la 8ème décision en défaveur de Val Tolosa !

2 permis de construire annulés, 3 arrêtés préfectoraux annulés, l'implantation d'un complexe cinématographique refusée, une plainte pour destruction d'espèces protégées: le verdict est sévère et sans appel.

Et la justice ne s'y est pas trompée : Val Tolosa ne relève pas du moindre intérêt public majeur.

Du côté de La Salvetat Saint Gilles, le préfet a confirmé le vote des élus et a refusé la modification du PLU, bloquant ainsi également les travaux routiers.

Il faut se rendre à l'évidence, Val Tolosa ne verra jamais le jour.

Le projet Val Tolosa mérite d'être définitivement classé aux "investissements échoués" sur les rivages d’une réalité économique, écologique et sociale toute autre que celle des années 90.

Donc, réfléchissons, avec les communes voisines et les citoyens, à un aménagement du territoire et du plateau de la Ménude dans l’intérêt de tous et non dans l'intérêt financier de quelques-uns.

Et, pour commencer, mobilisons-nous dès le 8 décembre 2018 pour retrouver une meilleure circulation sur le plateau.

En effet, pourquoi le tronçon de la route départementale RD24 a-t-il été fermé à la circulation ?
En 2016, espérant pouvoir réaliser le projet du méga-centre commercial, le président du Conseil Départemental Georges Méric a « cédé » ce tronçon à la mairie de Plaisance-du-Touch qui, elle-même, l’a « donné » au promoteur Unibail.

Dès à présent, rien de plus légitime que de se le réapproprier à moindre frais !

Exigeons la réouverture de la RD24 sur le plateau de la Ménude!

 

SIGNEZ LA PETITION: http://rendeznouslard24.wesign.it/fr

13 sept. 2018 8h10

Mathilde de la Bétonnière

Une victoire qui a inspiré Mathilde de la Bétonnière, très active dans notre collectif depuis qu'elle a pris conscience des enjeux de notre combat. Elle ne se tient plus de joie et remercie chaleureusement tous les soutiens...

31 mai 2018 9h10

Communiqué du 31 mai 2018

Vite ! Un nouvel accord cadre pour Val Tolosa

Il est temps d'enterrer le dossier «Val Tolosa» et de remettre l'avenir du plateau de la Ménude entre des mains compétentes!

Le droit à l'environnement pour les citoyens est désormais pris en compte. Nous le constatons avec soulagement et satisfaction à travers les récentes décisions de justice, que ce soit par la plus haute instance, le Conseil d’Etat , en date du 25 mai dernier, ou celles précédemment prononcées par le Tribunal Administratif de Toulouse et la Cour d’Appel de Bordeaux.

Toutes vont dans le même sens. Aujourd’hui notre environnement, essentiel à notre survie sur cette planète, prime sur les intérêts purement financiers de quelques- uns. Leurs prétextes fallacieux de croissance et de développement économique n'auront bientôt plus cours.

Mais comment mettre en pratique?
Pouvons-nous encore nous fier aux services de l'Etat, à nos élus locaux et nationaux , aux promoteurs du projet ?

N'ayons pas peur de les citer :

  • le maire de Plaisance-du-Touch qui persiste à poursuivre son utopie mégalomaniaque d’un équipement commercial non seulement surdimensionné pour sa propre commune de 18.000 habitants, mais également superflu pour l’agglomération toulousaine déjà largement pourvue en m2 commerciaux.
  • le président du Conseil Départemental de Haute-Garonne qui se complaît dans la position d’un Ponce Pilate qui n’aurait rien pu faire d'autre que gérer un dossier épineux laissé en héritage par un prédécesseur mal inspiré. S'il avait seulement persévéré dans cette attitude de non-action, les tronçons des routes départementales RD82 et RD24, dans l’emprise du projet commercial n’auraient jamais été cédées pour 0 € en échange de l'hypothétique financement d’une nouvelle route RD 924. La générosité «désintéressée » du promoteur se fait toujours attendre...
  • le préfet qui a constamment fait preuve d’un soutien ouvert et appuyé au projet et à son promoteur. Sa haute fonction républicaine l'oblige à la neutralité et à l'impartialité. Son comportement dans le dossier "Val Tolosa" l'expose à des soupçons. Pour preuve : des arrêtés préfectoraux déclarés illégaux, un nouvel arrêté de destruction d’espèces protégées signé le lendemain même de l’annulation en appel de celui qu’il avait lui-même délivré précédemment !
  • les promoteurs qui se sont succédé et qui ont toujours su s’assurer auprès de nos gouvernants de leur bienveillant soutien afin de garantir la rentabilité de leurs projets immobiliers et financiers. Le dernier en date, Benjamin Griveaux, n’est autre que le porte-parole de l’actuel gouvernement et récemment encore, directeur de la communication d’Unibail-Rodamco, poids lourd du CAC 40 et promoteur du projet "Val Tolosa".

Le constat est sans appel: aucune des personnes citées ne peut se prévaloir de la légitimité nécessaire pour trouver une issue positive à ce feuilleton qui empoisonne la vie toulousaine depuis trop longtemps.

C’est pourquoi le collectif "Non à Val Tolosa" sollicite, solennellement, le président de la République, à l’instar de son prédécesseur, pour convoquer d’urgence une réunion à l’Elysée avec toutes les parties pour dénoncer l’accord cadre du 31 mars 2016, devenu caduc, et élaborer un nouvel accord qui imaginera une gestion intelligente du plateau de la Ménude prenant notamment en considération les arguments exprimés depuis 13 ans par les citoyens à travers notre collectif.

Nous pouvons également proposer une liste de personnes compétentes pouvant exercer utilement le rôle de médiateur.
En attendant une réponse, nous vous invitons à une manifestation conviviale et festive sur le plateau de la Ménude ce

SAMEDI 2 JUIN 2018 entre 10h - 14h00

Contact : Pascal Barbier co-président

27 avr. 2018 5h40

Printemps arable sur le plateau de la Ménude, pour la reconquête du site et l'enterrement du centre commercial Val Tolosa

Le collectif Non à Val Tolosa vous invite à participer au «Printemps Arable». Retenez la date du:

samedi 02 juin, de 10 heures à 14 heures.

Certains comptent offrir sur un plateau quelques dizaines d’hectares au promoteur ! Nous, on préfère se réapproprier le plateau de la Ménude. Venez nombreux y jeter des bombes à graines et ensemble semons un avenir plus fleuri ! N’hésitez pas à diffuser largement cette animation pour dire haut et fort "Non au centre commercial XXL Val Tolosa"!

A très bientôt !

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