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Législatives 2012 - Réponse de Rémi Vincent, candidat Front de Gauche

Elections_legislatives_2012_logo_mi.jpgDeuxième réponse, celle de Rémi Vincent, candidat Front de Gauche dans notre 6e circonscription en Haute Garonne. Il a fait parti des quelques représentants politiques présents lors du rassemblement du 12 mai à la Reconquête de la RD24. Comme Alain Refalo, Rémi Vincent avait déjà publiquement annoncé son positionnement contre ce projet et fait du méga-centre commercial des Portes de Gascogne un des combat de sa campagne.

Retrouvez ci-après sa réponse en intégralité.


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Rémi Vincent
Candidat du Front de gauche
6ème circonscription de Haute-Garonne

06.30.97.80.45

www.remivincent.fr
contact@remivincent.fr

Collectif « Non aux Portes de Gascogne »

Chère Jutta,

Madame, Monsieur,

Vous savez mon opposition, ainsi que celle de l'ensemble des militants du Front de gauche de l'ouest toulousain, à ce projet immonde, destructeur et inutile des « Portes de Gascogne ».

Le Front de gauche est une alliance politique, et un embryon de formation politique, qui a su faire la synthèse entre le mouvement socialiste et l'écologie politique, synthèse qui se trouve en notre programme, L'Humain d'abord. La planification écologique y tient une place centrale, c'est la colonne vertébrale de notre programme : sortir du productivisme par la sortie du libre-échange mondialisé ainsi que par une implication populaire massive et l'abolition du précariat.

C'est de ce point de vue -par cette synthèse idéologique entre écologie et transformation sociale- que nous nous opposons à ce projet de centre commercial.

Tout d'abord, nous ne nous réjouissons pas des milliers d'emplois qui seraient crées dans cet espace : il s'agira pour la plupart d'emplois précaires (interim, CDD, bas salaires...) et nous savons que pour un emploi crée dans la grande distribution, c'est trois ou quatre emploi dans les « petits commerces » ou chez les « petits producteurs »  qui sont supprimés.

Ensuite, l'incitation à prendre la voiture pour les habitants des dizaines de kilomètres aux alentours nous semble irresponsable, alors que nous devrons dans les prochaines années changer, de gré ou de force, de modèle énergétique. Nous devrons en effet choisir de nouveaux modes de transports, l'avenir est aux circuits courts et aux transports en commun. L'impératif est aujourd'hui de sortir des énergies fossiles et ce projet y contrevient totalement.

Enfin, ce projet est financé par le groupe Unibail-Rodamco, société foncière cotée au CAC40 et exonérées d'impôt sur les sociétés et les plus-values grâce à son statut de SIIC (sociétés d'investissement immobilier cotées). Vous n'êtes pas sans savoir que le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon prônent la définanciarisation de l'économie productive : pour le bien des travailleurs, pour la réindustrialisation du pays et pour la protection de notre environnement.

Voilà trois des raisons principales qui expliquent mon opposition ferme au projet des « Portes de Gascogne » et à soutenir tous les collectifs citoyens qui s'y opposent.

Depuis le début de cette campagne, je ne manque pas, vous l'aurez noté, de mentionner ce combat qui concerne particulièrement les citoyens de la circonscription n°6. Vous vous souviendrez notamment du clin d’œil de Martine Billard, co-présidente du Parti de gauche dont je suis membre, lors du meeting du Front de gauche, le 31 janvier à la Halle aux Grains à Toulouse.

J'étais de la partie le samedi 12 mai dernier sur le plateau de la Ménude et, élu député le 17 juin prochain, je serai chaque fois qu'il le faut aux côtés de ceux qui s'opposent à ce projet.

En vous assurant de mon soutien le plus sincère, veuillez agréer, chère Jutta, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Rémi Vincent.





Publié le 26 mai 2012 par le Collectif

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