L'hyper-consommation n'est plus un modèle viable
Les partisans du projet veulent tous nous faire croire que ce projet est une aubaine pour la région, un bienfait pour tous.
Les arguments sont bien connus : plus d'emploi (précaire, oui!), plus de moyens pour les communes (quelle solution remplacera la Taxe Professionelle ??)...
Alors même que le Promoteur et les Maires de Plaisance et La Salvetat Saint-Gilles redoublent d'efforts, en coulisse, pour manœuvrer les leviers permettant le démarrage du projet, plusieurs publications médiatiques récentes tendent à démontrer le contraire :
* Mardi 7 octobre, Le Parisien : Les courses, maintenant, c'est près de chez soi
Cette article reprenait une étude Simm TNS Média Intelligence « Shopper 2009 ».
* Mardi 14 octobre - France 2, Le 20H
Conso: le retour des petits commerces
C'est la revanche des petites et moyennes surfaces. Les comportements des français ont changé, dans les grandes villes, la proximité revient en force.
Revoir le reportage en vidéo à la demande (VOD) sur le site de France 2 : le lien
* Lundi 19 octobre - Emergences - Les temples de la consommation (Canal+ 15h50)
Documentaire d'Helene Klodawsky et Olivier Montoro (Canada/France, 2009). Voir la critique Télérama : Les Temples de la consommation. L'envers du shopping
* Mardi 20 octobre, Le Monde dans l'Economie en crise :
"Pour la première fois, l'envie d'acheter n'est plus liée au moral ou aux revenus", constate Vincent Leclabart, patron de l'agence Australie, qui ajoute qu'"une distance s'est opérée avec le modèle consommatoire".
*Une dépêche AFP : Avec la crise, les Français prennent leurs distances avec la consommation
Cette dépêche reprend les conclusions de l'étude d'Harris Interactive sur la consommation.
Malgré des chiffres sur la consommation à la hausse, tous ces signes montrent que le mouvement est profond. Le refus de l'hyper-consommation gagne tous les niveaux de la société.
Malheureusement le projet des Portes de Gascogne représente l'apogée de cette croyance des hyper centres commerciaux (malls), matérialisant le concept du"fun-shopping" qui veut nous pousser à consommer toujours plus.
Nous devons refuser ce projet imposé par nos représentants locaux : amenons-les à penser autrement le développement de notre région.
