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Communiqué du 23 juillet 2014

Rappel du 23 juin 2014 : L’ouest toulousain sous les eaux !

Le 23 juin 2014, les communes de l’ouest toulousain ont été frappées par un orage d’une violence exceptionnelle provoquant des inondations aux conséquences encore jamais vues dans les communes concernées : le centre de Tournefeuille sous les eaux, des habitants évacués en zodiac par les pompiers, des centaines de garages, maisons et caves inondées.

Inondadions du 23/06/2014 à Tournefeuille, proche Lycée Françoise

A Plaisance-du-Touch, commune qui doit accueillir sur son territoire le méga-centre commercial Val Tolosa, le tout nouvel aménagement du centre ville nommé Carré Bastide (logements et commerces de proximité) et son garage souterrain ont recueilli les flots qui ne pouvaient être absorbés par les réseaux d’eaux pluviales, saturés dès le début de l’orage.




Le collectif «Non à Val Tolosa – Non aux Portes de Gascogne» a immédiatement écrit au nouveau préfet de Région pour l’alerter sur les conséquences dramatiques que pourrait avoir un tel orage sur la vie de nos concitoyens après construction du méga centre commercial Val Tolosa et lui demander de faire évaluer par ses services les équipements d’évacuation des eaux pluviales prévus sur le plateau de la Ménude dans le projet. (voir en pièce jointe : courrier au préfet)

Aujourd’hui, un mois jour pour jour après la catastrophe, nous n’avons pas eu de réponse, ni des services ni du préfet directement, pour nous garantir la prise en compte de nos préoccupations. Faut-il vraiment qu’il y ait un nouvel « événement exceptionnel » avec des conséquences encore plus dramatiques pour qu’enfin nos arguments contre ce projet soient sérieusement étudiés ? Ou accorde-t-on en haut lieu plus de crédibilité aux arguments marketing, du plus pur style « greenwashing »[1], dans lequel excellent les communicants du promoteur d’Unibail-Rodamco ?

Faut-il être à court d’arguments pour chercher à cacher l’inutilité du projet de Val Tolosa sous des panneaux solaires qui ne sauront jamais être aussi utiles qu’une bonne gestion de nos rares espaces naturels encore disponibles en zone périurbaine.

Nous demandons aux autorités compétentes et à nos élus de tirer toutes les conclusions des inondations du 23 juin dernier, leur responsabilité est engagée !

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