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Communiqué de presse

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Plaisance du Touch le 28 septembre 2016

Depuis plus de dix ans, la population locale et  de nombreux élus  locaux  s’opposent  à la construction du centre commercial Val Tolosa. La majorité départementale du PS s’est clairement positionnée contre le projet dans sa configuration actuelle en octobre 2015 sans pour autant aller jusqu’au bout de sa démarche. Finalement, le maire monsieur Escoula décide de se substituer au département pour financer et construire les routes départementales sans lesquelles le centre commercial ne peut pas exister.

Aujourd’hui, la commune de Plaisance prend le risque d’engager des travaux de construction d’une nouvelle route qui n’est justifiée que par un projet d’intérêt strictement privé : servir d’accès au centre commercial Val Tolosa.

 

Le permis de construire qui avait été accordé pour ce projet, a été annulé par la justice. La justice a également annulé l’autorisation donnée pour détruire et déplacer des espèces naturelles protégées. Le terrain sur lequel sont prévus ces travaux, est déclaré inconstructible dans le SCoT (Schéma de cohérence territoriale), règlement qui s’impose à tout projet de cette ampleur.

Une fois de plus, la commune prend des décisions dans l’urgence, sans nécessité, pour mettre les populations devant le fait accompli. Rappelons que l’enquête publique réalisée cet été à propos du centre commercial a recueilli de très nombreux avis dont une majorité (55%) a exprimé très fortement l’opposition de la population à ce projet.

Nous ne voulons pas laisser les intérêts privés détruire la nature de façon irrémédiable alors que la justice qui a été saisie ne s’est pas complètement prononcée. Nous sommes confiants qu’elle déclarera illégal le second permis de construire comme elle l’a fait pour le premier. Nous sommes certains qu’elle annulera également la seconde autorisation de destruction des espèces naturelles comme elle a annulé la première.

Ce centre commercial est toujours inutile, il ne créerait pas d’emploi mais entrainerait de lourdes dépenses pour la collectivité.

Le collectif Non à Val Tolosa

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