Intervention au conseil Municipal de Plaisance
Ce jeudi 19 décembre, Le Collectif « Non aux Portes de Gascogne » s’est invité, une nouvelle fois en tant que public, au Conseil Municipal à la Mairie de Plaisance. : une motion relative à notre affaire, devait être soumise au Conseil pour vote.
Pour mémoire, et compréhension : Le 17 juin dernier (2009), les élus du S.M.E.A.T. (Syndicat mixte d’Etude de l’Agglomération Toulousaine), comportant pas moins de 117 communes, dont nos deux « scélérates », Plaisance et La Salvetat, ont émis un document d’importance dont l’intitulé en est : Document d’Aménagement Commercial.
Le DAC, document, opposable aux tiers, a pour vocation, la maîtrise de l’implantation des centres commerciaux, pouvant alors rendre caduque un projet tel que celui des Portes de Gascogne. Aussi, la motion présentée au Conseil municipal de Plaisance, n’avait d’autre objectif que d’autoriser le Maire, M. Escoula, d’ester en justice, via le tribunal administratif, pour rendre inapplicable les prescriptions du DAC.
Et bien sûr, tout çà aux frais du contribuable !
Par ailleurs, et pour mémoire aussi, un deuxième recours en Conseil d’État a été déposé cette année, 2009, et malgré des vicissitudes et autres manipulations de la partie adverse, le Conseil d’État n’a, jusqu’à ce jour, émis aucun avis sur le dossier. Ce qui n’a pas empêché ce cher
Escoula de mettre noir sur blanc, dans son bulletin municipal, qu'un avis favorable avait été donné !
Le feuilleton du mensonge et de la manipulation continue.
Nous étions une quinzaine parmi un public fourni, face aux membres du Conseil, et dès qu’il a été question de cette motion contre le DAC, nous nous sommes levés en silence, brandissant des affichettes : « Portes de Gascogne et Conseil d’Etat : halte au mensonge » ; « Portes de Gascogne : projet dépassé, inutile et nuisible » ; « Pour la maîtrise des centres commerciaux (SMEAT) ». Nous sommes restés ainsi, debout, pendant les 20 minutes du débat nourri entre les élus. Tant pour manifester notre opposition à cette motion, que pour élever une protestation sur un mensonge avéré.
Encore une fois, si ce fut une parole de silence, ce fut aussi une présence ferme, pour rappeler à M. Escoula que nous restons motivés contre cette aberration de méga-centre commercial.
Michel LETERRIER