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Pour mener à bien la bataille de La Ménude, le collectif citoyen contre "Les Portes de Gascogne" organise des actions afin de regrouper les différents acteurs de la lutte contre ce projet, mais principalement pour faire passer des messages envers nos concitoyens, élus et responsables.

Les actions menées sont toujours pacifiques.

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19 févr. 2018 8h19

Communiqué du 19 février 2018

La Fédération des Terres pas d'Hypers www.desterrespasdhypers.fr, dont notre collectif est membre fondateur, va rencontrer

mardi 20 février, à partir de 15h, un membre du cabinet de Nicolas Hulot, ministre de la Transition Écologique et Solidaire.

Le collectif Non à Val Tolosa sera représenté par Patrick Gaborit, co-président et Jutta Dumas, porte-parole.

Nous allons rappeler la situation et l'évolution du projet Val Tolosa, mais également solliciter une prise de position claire et cohérente avec les récents engagements du gouvernement en matières environnementale, urbaine et commerciale. Dans les faits, nous constatons de flagrantes contradictions  notamment  le développement débridé des implantations commerciales, l'augmentation considérable du  trafic routier et de la pollution atmosphérique qui en résultent ainsi que les atteintes à la biodiversité et  à la préservation des espaces naturels et agricoles.

Ci-joint le communiqué de notre Fédération.

11 févr. 2018 8h02

Courrier à Monsieur Georges Méric Président du Département de la Haute Garonne

Monsieur le Président,

A l'issue de notre Assemblée Générale du 17 janvier dernier, il a été décidé de s’adresser à vous ainsi qu'à l’ensemble des conseillères et conseillers du Département de la Haute-Garonne avec la demande suivante:

L’enquête publique concernant le projet de la route RD 924 et du demi-échangeur avec la RN 124 a conclu à un avis favorable malgré des réserves et préoccupations exprimées vis à vis des modalités de financement de ces ouvrages. En effet, à ce jour, le Conseil Départemental s’est effacé du dispositif de financement au profit du promoteur Unibail-Rodamco, heureux bénéficiaire des dispositifs de l’Accord Cadre du 31 mars 2016. Ce montage financier, pour une route départementale, n’a pas cessé de nous choquer, de par son principe et surtout de par sa fragilité et son incertitude quant à sa réalisation.
D’autre part, dans le rapport final de l’enquête publique justifiant l’avis favorable, figurent des projets d’infrastructures sensés intégrer la portion de la RD924.

D’où notre questionnement:

Quant au financement:

Peut-on vraiment penser qu’un opérateur puissant du marché européen de l’immobilier commercial, poids lourd du CAC 40 et bientôt l'un des leaders sur les marchés anglo-saxons investira 8 millions d'€ avec les incertitudes qui pèsent sur son projet de centre commercial?
Car, à ce jour, plus rien ne permet de croire que le projet Val Tolosa puisse se réaliser tel que prévu par le promoteur en raison:

  • de l'annulation définitive du 2ème permis de construire par le Conseil d’Etat le 28 décembre 2017,
  • de l'annulation de l'arrêté préfectoral de destruction d'espèces et habitats protégés par la cour d'appel administrative de Bordeaux, le 13 juillet 2017.

Le nouveau permis de construire, délivré en août 2016 par le maire de Plaisance-du-Touch, est tout aussi fragile, notamment pour incompatibilité avec le SCoT. Nous sommes confiants quant à son annulation. Dans ce cas, quel sort sera réservé au financement privé de la RD924 ? Quel intérêt pour la commune de Plaisance de Touch à s'engager seule sur le financement du barreau routier RD924 ?

Quant à la cohérence du réseau routier:

La portion de route RD924 n’a, à ce jour, aucun prolongement planifié vers l'ouest toulousain. Allons-nous construire un boulevard menant sur un cul de sac, comme nous le connaissons dans les régions défavorisées de l’Europe du Sud avec des ponts menant nulle part !...

Il vous appartient de prévenir une telle situation. Dans l’immédiat, nous vous demandons de suspendre, voire annuler, la délibération concernant la Déclaration d’Intérêt Général de la route RD924 tant que la situation juridique et financière reste aussi incertaine.

Les pressions subies et la précipitation imposée lors de la malheureuse expérience vécue, lors de l'accord-cadre de mars 2016, devraient vous aider à faire valoir cette décision également auprès de vos collègues conseillers. Nous vous avions demandé de patienter jusqu'à l'apurement des recours juridiques, les faits nous ont donné raison.

En vous remerciant, par avance, de l’attention que vous voudrez bien accorder à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président , l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Les co-présidents du collectif "Non à Val Tolosa"

1 févr. 2018 9h56

NON à Val Tolosa soutient la pétition : Stop à la bétonisation !

Dans le contexte actuel des inondations qui touchent de nombreuses communes de France, l'Association Agir pour l'Environnement a lancé une pétition  demandant un moratoire sur la construction ou l'extension de nouvelles zones commerciales en périphérie urbaine.

Elle fait écho à celle que nous avions lancée, dans un cadre plus restreint, avec la Fédération “des Terres pas d’Hypers” dont notre collectif est un membre fondateur.
(http://desterrespasdhypers.fr/index.php/enjeux/des-terres/)

Ayant depuis longtemps mis en avant les problèmes d'artificialisation des sols dans le projet Val Tolosa, le collectif Non à Val Tolosa s'associe à cette campagne et vous propose de signer cette pétition :
https://laissebeton.agirpourlenvironnement.org/
 
Cordialement,
Le bureau

29 déc. 2017 7h06

Le collectif "Non à Val Tolosa" réveillonne sur le plateau de la Ménude et vous souhaite une année 2018 pleine de belles surprises

19 déc. 2017 6h17

Et si le Père Noël s'appelait Nicolas Hulot

Le collectif "Non à Val Tolosa" écrit au ministre Nicolas Hulot:

Monsieur le Ministre, Nous vous sollicitons afin que vous donniez à vos services les instructions pour annuler l’arrêté préfectoral n° 31-2017-07-12-006 délivré le 12 juillet 2017 par le préfet de Haute Garonne...
(Lettre_Nicolas_Hulot_nov_2017.pdf).

et reste dans l'attente d'une réponse:

Nous avons écrit au ministre Nicolas Hulot, le 17 novembre 2017, afin qu’il intervienne auprès du préfet de Haute-Garonne pour annuler un arrêté préfectoral délivré illégalement le 12 juillet 2017...

A ce jour nous n’avons pas reçu de réponse de sa part, ni pris connaissance de décisions qui aillent dans le sens de notre requête...(communique_de_presse_du_13_decembre_2017.pdf)

La dépêche du 13 décembre reprend le communiqué et titre: "Centre commercial Val Tolosa : où en est le projet ?" .

Mise à jour du 18/12/2017

FR3 dans le journal régional du 18 décembre fait le point: https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/val-tolosa-conseil-etat-doit-statuer-permis-construire-1387329.html

Mise à jour du 19/12/2017

Chronique judiciaire au conseil d'Etat dans la Dépêche du 19 décembre: https://www.ladepeche.fr/article/2017/12/19/2707439-val-tolosa-decision-du-conseil-d-etat-en-janvier.html

10 nov. 2017 10h52

Pétition Ecran 7

Signez la nouvelle pétition en soutien au cinéma Ecran 7!

La pétition est disponible ici. En pièce jointe, un courrier que vous pouvez envoyer à la présidente du CNC pour que Ecran7 puisse projeter de nouveau des films.

Merci pour votre soutien.
 

26 sept. 2017 8h45

[PETITION] Les hypers, c'est pas super !!! #EuropaCity ? Ni ici, ni ailleurs !

Voir la version en ligne
 
URGENT - Stop au centre commercial #EuropaCity à Gonesse ou ailleurs !!!
 
PETITION - Stoppons l'artificalisation des terres agricoles. Stoppons EUROPACITY !
 
 
 Cher-e-s ami-e-s,
 
Toutes les 10 minutes, en France, un hectare de terre agricole disparait. Tous les six ans, c'est l'équivalent d'un département qui est englouti sous le bitume ! Loin d'être pris en compte, ce processus s'accélère. Pendant que les terres agricoles sont artificialisées, les centres villes se désertifient !
 
Un projet de centre commercial s'apprète à être bâti au cœur du « Triangle de Gonesse », dans le Val d’Oise. Ce nouveau projet se présente comme « le plus grand centre commercial et de loisirs du monde ». Quatre-vingts hectares de terres cultivées dans une zone déjà ultra-urbanisée sont désormais sous la menace d’un projet qui donne le tournis : 230.000 m2 de surface commerciale pour 500 boutiques, 20.000 m2 de restaurants, 50.000 m2 d’activités "culturelles", 20.000 m2 d’espace de congrès, 2.700 chambres d’hôtel, 150.000 m2 de loisirs, dont un parc aquatique climatisé et une piste de ski « indoor »...
 
En tout, ce sont 300 hectares qui sont concernés, puisqu’en plus de la zone commerciale, seront érigés un « quartier d’affaires » et un « parc créatif » avec leur cortège de parkings, de nouvelles routes d’accès, donc d’encombrements et de pollution …
 
 Alors que l'enquête publique vient de rendre un avis négatif, le groupe Auchan, promoteur du projet, persiste dans l'erreur ! Sa filiale, Immochan, doit renoncer à ce projet pharaonique et destructeur de terre agricole de haute valeur agronomique !
 
 
NOS « TERRES RARES » SONT… AGRICOLES ! IL FAUT LES PROTÉGER !!!
 
Les conséquences de l’artificialisation des terres agricoles sont multiples : perte nette des capacités de production alimentaire et donc dépendance accrue aux importations ; pressions majeures sur l’environnement ; quasi-disparition de la population paysanne…
 
Parmi les bétonneurs en chef, la grande distribution remporte et de loin la palme d’or de l’artificialisation intensive. En Europe, la France détient un triste monopole avec 740 zones commerciales disséminées sur son territoire, soit 2.000 hypermarchés construits sur 8 millions d’hectares de terres anciennement agricoles.
Rien qu’en Ile-de-France, en 2015, on dénombrait 153 centres commerciaux, la plupart bâtis au détriment des terres arables.
 
Au milieu de ces serial-bétonneurs, l’un se distingue particulièrement : Auchan et sa filiale immobilière Immochan. Un groupe propriété de la famille Mulliez, laquelle possède sur le territoire national 126 hypermarchés et gère 367 centres commerciaux, lesquels sont peuplés d’enseignes détenues par l’Association Familiale Mulliez (AFM), à l’image de Leroy Merlin, Décathlon, Boulanger, Alinéa, Saint Maclou, Kiabi….
 
Depuis 1967 et la construction de leur premier hypermarché à Roncq dans le Nord, les Mulliez urbanisent morceau après morceau les sols, pour toujours mieux garnir, brique après brique, leur portefeuille. Car la fortune de la famille Mulliez, qui détient la première place dans le classement des familles les plus riches de France avec un capital estimé à 40,6 milliards d’euros, se fait sur le dos des terres agricoles.
 
Multipliant les acquisitions foncières, Auchan poursuit sa prédation des sols fertiles, comme dans les Hautes Pyrénées avec le projet d’implantation sur 60 hectares d’un hypermarché sur les communes de Soues et de Séméac.
 
Chaque année, ce sont près de 2 millions de m² de surfaces commerciales qui sont autorisées en France. A Gonesse comme ailleurs, les projets de nouveaux centres commerciaux sont inutiles. Ils provoquent une artificalisation des terres agricoles et une désertification des centres urbains.
 
 

 

 
 
Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé. - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
 
Stéphen, Martin, Benjamin, Magali, Mathias, Stéfanie, Antoine et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
--
http://www.agirpourlenvironnement.org
http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
http://www.twitter.com/APEnvironnement
 

29 juil. 2017 8h05

Communiqué du 29 juillet 2017 - Val Tolosa reçoit de la justice son cinquième carton rouge

Nous avons appris, avec satisfaction et soulagement, le jugement en référé prononcé, en notre faveur, par le tribunal administratif de Toulouse. Lors de l’audience du vendredi 28 juillet, notre avocate Me Alice Terrasse a défendu, avec brio, nos arguments. Plaidaient également les avocats du promoteur Unibail-Rodamco, du maire de Plaisance-du-Touch, du préfet et de la DREAL.
Nous avons ainsi obtenu la suspension immédiate de l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2017 autorisant la destruction et le déplacement d’espèces protégées sur le plateau de la Ménude, étapes préalables au démarrage des travaux annoncés pour septembre 2017.

Selon les termes du jugement, cette suspension est maintenue jusqu’au jugement, sur le fond, du recours que nous avons déposé contre l’arrêté en question.
Il est particulièrement important de mentionner la complicité et la tentative de passage en force du préfet de région, contournant deux décisions de justice annulant l’arrêté précédent et signant un nouvel arrêté la veille de la délibération du jugement défavorable à l'arrêté précédent.

La juge des référés n'a pas été dupe et n'a pas apprécié la manœuvre. Ce désaveu de la justice vis à vis du représentant régional de l’Etat confirme nos doutes quant à l’impartialité de ce haut fonctionnaire. Nous n’avons pas oublié les paroles méprisantes et déterminées prononcées, en son nom, lors de notre entrevue en préfecture le 17 décembre dernier. "Une stricte neutralité des services de l'Etat et le respect des décisions de justice" nous avait-on affirmé solennellement. Nous venions justement alerter le préfet sur le fait qu’un
nouvel arrêté, pour le même objet, serait illégal.

La participation active de nos adhérents, des citoyens et des médias dans cette période particulièrement éprouvante et intense, a été décisive. Ils ont soutenu et fait connaître notre combat pour obtenir l’abandon définitif de ce projet inutile que l’on veut nous imposer coûte que coûte. Leur mobilisation et leurs contributions ont été déterminantes dans la victoire que nous venons de remporter.

Cette victoire ne reste malheureusement qu’une étape dans notre lutte pour le respect du droit et des aspirations des citoyens.
Nous restons mobilisés et vigilants tant que l’ensemble des engins et installations de chantier n'auront pas disparu du plateau de la Ménude. Pendant la période de suspension de l’arrêté préfectoral, notre vigilance reste la seule garantie pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années.

Nous exigeons le retrait immédiat de l'arrêté préfectoral du 12 juillet 2017.

Nous continuons également à faire démontrer par la justice que, comme le premier, le second permis de construire est illégal et non conforme aux orientations d’aménagement de l’aire urbaine toulousaine.
Nous répondrons présents à tous les rendez-vous que nous imposeront le promoteur et ses alliés, le maire et le préfet.

 

25 juil. 2017 8h43

Communiqué du 25 juillet 2017

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Val Tolosa: appel urgent au ministre Nicolas Hulot

Nous demandons l’intervention du Ministre Nicolas Hulot auprès du préfet de Région pour la suspension immédiate de tous travaux et l’évacuation de tout engin et matériel de chantier sur le plateau de la Ménude. Ceci au moins en attendant l’audience du référé auprès du Tribunal Administratif de Toulouse, saisi par France Nature Environnement Midi-Pyrénées et notre collectif pour cette procédure
d’urgence.

En attendant cette décision, le Collectif continuera de s'interposer en bloquant les accès au chantier pour éviter le passage en force décidé d’une façon irresponsable par le promoteur Unibail-Rodamco. Celui-ci sait pertinemment que la justice nous a donné raison à 4 reprises en un an et pourtant il fait preuve de l' arrogance de celui qui se sent proche du pouvoir et se croit ainsi exonéré de tout respect de la Loi.
Les milliards d’une multinationale du CAC 40 auront-ils raison des lois de la République?


Contacts:
Hervé HOURCADE – 07.86.52.30.92 - Directeur adjoint de FNE Midi-Pyrénées - herve.hourcade@fne-midipyrenees.fr
Pascal BARBIER – 06.67.81.14.35 – Co-président du collectif « Non à Val Tolosa » - barbier.pascal@free.fr

 

Résistance citoyenne : jour 1

24 juillet 2017

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La Cour Administrative d'Appel de Bordeaux a jugé illégale la destruction des espèces protégées sur l'emprise du projet. Notre collectif a décidé de mettre tout en oeuvre pour stopper le chantier et faire respecter les décisions de justice. Monsieur le Préfet en a décidé autrement et laisse des vigiles régler sur le terrain une situation bien ambigüe.

Le centre commercial Val Tolosa prend l'eau. Les décisions de justice se succèdent : annulation du permis de construire, annulation de l'autorisation commerciale du cinéma multiplexe, double annulation (Tribunal Administratif puis Cour d'Appel) de l'autorisation préfectorale de destruction des espèces protégées, mais le préfet maintient le projet à flots dans le mépris absolu des décisions de justice.

Quels intérêts défend-il si ardemment ?
Les enjeux sont-ils si forts qu'un représentant de l'Etat puisse se placer au-dessus des lois ?

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