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26 sept. 2017 8h45
Pour mener à bien la bataille de La Ménude, le collectif citoyen contre "Les Portes de Gascogne" organise des actions afin de regrouper les différents acteurs de la lutte contre ce projet, mais principalement pour faire passer des messages envers nos concitoyens, élus et responsables.
Les actions menées sont toujours pacifiques.
26 sept. 2017 8h45
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29 juil. 2017 8h05
Nous avons appris, avec satisfaction et soulagement, le jugement en référé prononcé, en notre faveur, par le tribunal administratif de Toulouse. Lors de l’audience du vendredi 28 juillet, notre avocate Me Alice Terrasse a défendu, avec brio, nos arguments. Plaidaient également les avocats du promoteur Unibail-Rodamco, du maire de Plaisance-du-Touch, du préfet et de la DREAL.
Nous avons ainsi obtenu la suspension immédiate de l’arrêté préfectoral du 12 juillet 2017 autorisant la destruction et le déplacement d’espèces protégées sur le plateau de la Ménude, étapes préalables au démarrage des travaux annoncés pour septembre 2017.
Selon les termes du jugement, cette suspension est maintenue jusqu’au jugement, sur le fond, du recours que nous avons déposé contre l’arrêté en question.
Il est particulièrement important de mentionner la complicité et la tentative de passage en force du préfet de région, contournant deux décisions de justice annulant l’arrêté précédent et signant un nouvel arrêté la veille de la délibération du jugement défavorable à l'arrêté précédent.
La juge des référés n'a pas été dupe et n'a pas apprécié la manœuvre. Ce désaveu de la justice vis à vis du représentant régional de l’Etat confirme nos doutes quant à l’impartialité de ce haut fonctionnaire. Nous n’avons pas oublié les paroles méprisantes et déterminées prononcées, en son nom, lors de notre entrevue en préfecture le 17 décembre dernier. "Une stricte neutralité des services de l'Etat et le respect des décisions de justice" nous avait-on affirmé solennellement. Nous venions justement alerter le préfet sur le fait qu’un
nouvel arrêté, pour le même objet, serait illégal.
La participation active de nos adhérents, des citoyens et des médias dans cette période particulièrement éprouvante et intense, a été décisive. Ils ont soutenu et fait connaître notre combat pour obtenir l’abandon définitif de ce projet inutile que l’on veut nous imposer coûte que coûte. Leur mobilisation et leurs contributions ont été déterminantes dans la victoire que nous venons de remporter.
Cette victoire ne reste malheureusement qu’une étape dans notre lutte pour le respect du droit et des aspirations des citoyens.
Nous restons mobilisés et vigilants tant que l’ensemble des engins et installations de chantier n'auront pas disparu du plateau de la Ménude. Pendant la période de suspension de l’arrêté préfectoral, notre vigilance reste la seule garantie pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années.
Nous exigeons le retrait immédiat de l'arrêté préfectoral du 12 juillet 2017.
Nous continuons également à faire démontrer par la justice que, comme le premier, le second permis de construire est illégal et non conforme aux orientations d’aménagement de l’aire urbaine toulousaine.
Nous répondrons présents à tous les rendez-vous que nous imposeront le promoteur et ses alliés, le maire et le préfet.
25 juil. 2017 8h43
Nous demandons l’intervention du Ministre Nicolas Hulot auprès du préfet de Région pour la suspension immédiate de tous travaux et l’évacuation de tout engin et matériel de chantier sur le plateau de la Ménude. Ceci au moins en attendant l’audience du référé auprès du Tribunal Administratif de Toulouse, saisi par France Nature Environnement Midi-Pyrénées et notre collectif pour cette procédure
d’urgence.
En attendant cette décision, le Collectif continuera de s'interposer en bloquant les accès au chantier pour éviter le passage en force décidé d’une façon irresponsable par le promoteur Unibail-Rodamco. Celui-ci sait pertinemment que la justice nous a donné raison à 4 reprises en un an et pourtant il fait preuve de l' arrogance de celui qui se sent proche du pouvoir et se croit ainsi exonéré de tout respect de la Loi.
Les milliards d’une multinationale du CAC 40 auront-ils raison des lois de la République?
Contacts:
Hervé HOURCADE – 07.86.52.30.92 - Directeur adjoint de FNE Midi-Pyrénées - herve.hourcade@fne-midipyrenees.fr
Pascal BARBIER – 06.67.81.14.35 – Co-président du collectif « Non à Val Tolosa » - barbier.pascal@free.fr
24 juillet 2017
La Cour Administrative d'Appel de Bordeaux a jugé illégale la destruction des espèces protégées sur l'emprise du projet. Notre collectif a décidé de mettre tout en oeuvre pour stopper le chantier et faire respecter les décisions de justice. Monsieur le Préfet en a décidé autrement et laisse des vigiles régler sur le terrain une situation bien ambigüe.
Le centre commercial Val Tolosa prend l'eau. Les décisions de justice se succèdent : annulation du permis de construire, annulation de l'autorisation commerciale du cinéma multiplexe, double annulation (Tribunal Administratif puis Cour d'Appel) de l'autorisation préfectorale de destruction des espèces protégées, mais le préfet maintient le projet à flots dans le mépris absolu des décisions de justice.
Quels intérêts défend-il si ardemment ?
Les enjeux sont-ils si forts qu'un représentant de l'Etat puisse se placer au-dessus des lois ?
22 juil. 2017 6h03
Aujourd’hui samedi 22 juillet 2017 près de 500 citoyens, jeunes et anciens, de tous horizons, ont marché à travers la ville de Plaisance pour protester contre le dessaisissement de l’association Ecran7.
Cette décision du maire, contrairement à ce qu’il affirme, est une réaction au recours que cette association a gagné contre l’autorisation de multiplexe de cinéma à Val Tolosa.
Le collectif « Non à Val Tolosa » est évidemment solidaire du désastre social que vit aujourd’hui l’association et ses cinq salariés. Il est particulièrement inadmissible pour un élu responsable de sacrifier l’un des fleurons de la culture locale au profit d’intérêt privés d’un groupe privé qui n’hésitera pas à pratiquer des tarifs exorbitants.
Le succès de cette manifestation nous conforte dans la certitude qu’une majorité de la population souhaite un autre mode de consommation que les méga centre commerciaux.
Nous souhaitons tout le succès possible aux membres de l’association Ecran 7 et à ses salariés dans leurs combats contre cette décision injuste.
Contact presse : Pascal Barbier – 06 67 81 14 35
5 juil. 2017 5h28
Une enquête publique est en cours, jusqu'au 21 juillet inclus, dans les 3 communes de Plaisance du Touch, La Salvetat St Gilles et Léguevin, concernant le barreau RD 924 et son raccordement à la RN 124.
Selon l'avis d'enquête publié par la Préfecture, cette enquête comprend 4 objets :
- La déclaration d'intérêt général pour l'échangeur de la RN 124
- L'autorisation de créer un nouvel accès sur cette RN 124
- La déclaration d'intérêt général pour le nouveau barreau RD 924
- La mise en compatibilité des PLU de La Salvetat et Léguevin.
Il est indispensable de saisir cette opportunité pour vous exprimer contre cette voie qui n'a d'autre objet que la desserte du centre commercial Val Tolosa.
4 juil. 2017 12h07
Rouler autrement et penser autrement. AlterTour: le tour de France des alternatives heureuses. Le 11 juillet, venez les soutenir avec nous pour leur étape sur le plateau de la Ménude...contre le triste projet de méga-centre commercial à Plaisance-du-Touch.
2 avr. 2017 1h00
Nous avons obtenu, de source confidentielle, au sein de la rédaction du quotidien régional «La Dépêche du Midi», la maquette de sa prochaine Une (édition Toulouse Ouest).
Cf. UNE ci-joint.
D’autre part, ce surprenant revirement de situation serait confirmé par l'un des porte-paroles du promoteur.
Doit-on comprendre que le récent article du journal «Les Echos» du 21 mars 2017 (lien), en titrant "Val Tolosa, le centre commercial d’Unibail : un projet déraisonnable", avait déjà laissé filtrer cette excellente nouvelle pour notre collectif ?
Nos arguments, notre opposition tenace et persévérante, depuis plus de 12 ans, se voient ainsi récompensés par la décision du promoteur. Il est également intéressant de mentionner dans ce contexte que ce même promoteur est à son tour farouchement opposé à un projet concurrent en région parisienne, à savoir le gigantesque EuropaCity, près de Gonesse, comme nous l’avons relevé récemment dans un article sur notre site internet. (lien)
Faut-il voir un lien avec la campagne électorale en cours ? Une ruse pour nous endormir ? Ou tout simplement le constat fait par les analystes et spécialistes de la branche que ce projet a perdu, au cours des longues années de notre combat, toute sa pertinence et légitimité.
A bon entendeur, salut !
11 mars 2017 10h22
La soirée théâtrale de soutien au collectif « Non à Val Tolosa » a accueilli 150 personnes dans la salle Boris Vian.
Après la marche nuptiale en cortège jusqu'à Toulouse en décembre, la soirée au cinéma Utopia avec le film «La cigale, le corbeau et les poulets» en janvier et le 2 mars dans la salle Boris Vian de la Salvetat St Gilles la pièce de théâtre «Petits secrets de la vie ordinaire» le collectif citoyen «Non à Val Tolosa» continue à rassembler les différents acteurs de la lutte contre ce projet.
Ces membres souhaitent ainsi, comme le précise le coprésident Thomas Penel, «étendre le réseau pour faire connaître au plus grand nombre ce dossier et faire réfléchir à ce que l'on veut pour demain».
Dans la salle pour assister au spectacle environ 150 personnes, parmi eux des élus, le maire de la Salvetat François Arderiu dont «la ville est concernée par le projet» et constate que «de plus en plus d'habitants commencent à se mobiliser» Pour Patrick Jiména, conseiller communautaire à Toulouse Métropole, Europe Ecologie-Les Verts (EELV) «le changement de modèle est un enjeu majeur pour notre avenir et merci au collectif de faire ce travail militant» Au cours du spectacle le public a ri, applaudi et chanté avec les comédiens un chant, tout comme la pièce, écrite spécialement pour l'occasion. La troupe «Pour écrire un mot» a laissé la totalité de la recette au collectif.
Les spectateurs ont eu du mal à quitter les lieux, les discutions allèrent bon train autour de boissons chaudes et pâtisseries. Jutta Dumas, membre du collectif, lance un appel «le collectif est ouvert à de telles initiatives, conviviales qui rassemblent autour d'événements festifs, toutes les initiatives sont les bienvenues».
Source: La dépêche
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