Les promoteurs de Val Tolosa reçoivent de la justice leur sixième carton rouge
Après l'arrêté préfectoral de destruction d'espèces protégées, annulé 2 fois, après le projet de multiplexe cinématographique annulé par la CNAC, après le référé de juillet dernier qui suspendait les travaux, la justice a sanctionné une seconde fois le permis de construire du centre commercial Val Tolosa délivré le 10 septembre 2009.
En effet, ce permis de construire, avait été annulé par la cour d'appel administrative de Bordeaux, le 14 juin 2016 et le jugement a été confirmé en cassation par le conseil d'Etat, le 28 décembre 2017.
La justice a le mérite d'être constante et claire dans les décisions rendues.
Unibail-Rodamco, promoteur de Val Tolosa, et leurs indéfectibles alliés sont, à nouveau, renvoyés dans leurs 22 mètres et reçoivent leur sixième carton rouge.
Tout chef d’entreprise et élu responsable, voire tout simple citoyen, auraient renoncé depuis longtemps ou auraient été sommés d'abandonner.
Il n'en est rien. Notre duo, entêté, est bien décidé à bétonner le plateau de la Ménude et à nous imposer ce projet inutile. En prévision de ces annulations, un nouveau permis, copié-collé du précédent, avait été délivré le 5 août 2016. Nouveau permis tout aussi fragile et encore plus entaché d'irrégularités...
Y aura-t-il un ministre, un préfet pour siffler, avec les juges, la fin de la partie ?
Nous restons donc mobilisés et vigilants pour contrer les provocations et les mises devant le fait accompli que nous subissons depuis des années. Nous réagirons à toute nouvelle apparition d'engins et installations de chantier sur le plateau de la Ménude.



La situation autour du projet d’aménagement Val Tolosa s’assimile aujourd’hui plus à un conflit qu’à une controverse. Un conflit à première vue confrontant partisans et opposants au projet de Centre Commercial. Les premiers, défendant le projet au nom de l’emploi et de la compétitivité de la commune, les seconds s’y opposant au titre de la défense des emplois déjà présents en centre ville et de l’augmentation du trafic qu'engendrerait la sortie de terre du projet. En se penchant plus en profondeur sur le dossier, il apparaît cependant que de nombreux acteurs supplémentaires apparaissent - Conseil départemental, conseil communal, Mairie, bailleur, Mairies des villages alentours -, non connectés les uns aux autres de manière uniforme, et dont les motivations diffèrent. L’absence de discussion entre plusieurs de ces parties a mené à des tensions fortes sur le terrain avec, pour point de clôture, la pose de barbelés à la fin novembre 2016. Ils ont été posés autour des engins présents sur le site dans le but de déboiser la zone, afin de permettre la construction d’une route desservant le plateau de la Ménude.


