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19 sept. 2014 11h34

Solidaire avec le collectif pour le Triangle de Gonesse en lutte contre le projet EuropaCity

Communiqué à l’occasion Alternatiba 2014, les 20/21 septembre dans le Val d’Oise

Solidaire avec le Collectif pour le Triangle de Gonesse
En lutte contre le projet EuropaCity
http://voe95.fr/cptg/

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Le collectif « Non à Val Tolosa – Non aux Portes de Gascogne » soutient votre lutte pour une autre utilisation de nos précieux espaces naturels et agricoles dans les zones périurbaines. Depuis bientôt 10 ans nous nous battons contre le projet d’un méga centre commercial dans la proche banlieue toulousaine pour les mêmes raisons que votre collectif.

Le promoteur du projet, la société Unibail-Rodamco, un des poids-lourds du CAC 40 et leader européen de l’immobilier commercial, met en avant l’opportunité, unique pour la région, d’un développement économique à grande échelle. Pourtant, personne n'est dupe, le seul objectif pour cette multinationale de promotion immobilière est financier : satisfaction des actionnaires et profit maximum au détriment de l’intérêt général.

Posons-nous la question : est–il vraiment opportun

  • de créer un énième méga centre commercial dans une métropole déjà suréquipée depuis longtemps ?
  • de créer un pôle d’attraction commercial et de loisir où le loisir se résume au simple acte d’achat d’un produit consommable, entretenant ainsi le modèle dépassé de la surconsommation, voué à la disparition selon tous les experts ?
  • de créer un lieu de rassemblement de masse, accessible quasi exclusivement en voiture, qui doit générer une fréquentation d’un million de visiteurs par an ?
  • de créer une menace et un profond déséquilibre pour les commerces de proximité ?
  • de créer l’illusion de générer des milliers d’emplois nouveaux alors qu’une grande partie de ces emplois ne sera qu'un transfert d’un commerce déjà existant vers le nouveau ?
  • de provoquer la destruction inévitable d’emplois existants et préservés difficilement dans le commerce de proximité indépendant au nom de la sacrosainte concurrence ?
  • de gaspiller 350 millions d'euros et 50 ha d’espace naturel pour tant d’inutilité quand tant de réels besoins restent à satisfaire ?

Les mêmes questions se posent aux habitants du Val d’Oise et de Gonesse et trouvent la même réponse : «Non à Val Tolosa, Non à EuropaCity »

Nous vous souhaitons un énorme succès pour votre marche de samedi. Nous savons d’expérience quelle énergie il a fallu mobiliser pour la préparer, mais nous savons aussi quelle force elle apportera au collectif pour des futures mobilisations.

Jutta Dumas
Présidente du Collectif « Non à Val Tolosa – Non aux Portes de Gascogne »

23 juil. 2014 9h25

Communiqué du 23 juillet 2014

Rappel du 23 juin 2014 : L’ouest toulousain sous les eaux !

Le 23 juin 2014, les communes de l’ouest toulousain ont été frappées par un orage d’une violence exceptionnelle provoquant des inondations aux conséquences encore jamais vues dans les communes concernées : le centre de Tournefeuille sous les eaux, des habitants évacués en zodiac par les pompiers, des centaines de garages, maisons et caves inondées.

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1 juil. 2014 9h27

Retour vers le futur - 23 Juin 2017 : Déluge dans l'Ouest Toulousain !

vigilance_8.jpgVoilà une semaine tout juste que l'Ouest toulousain a connu un nouvel épisode météorologique désastreux. Cette fois-ci c'est un des risques dénoncés par le collectif NON à Val Tolosa qui est mis en évidence : la gestion et l'écoulement des eaux pluviales sur des zones imperméabilisées. Ces phénomènes étant amenés à s'intensifier nous posons la question : Val Tolosa n'est-il pas un danger de plus ?

Nous avons fait un bond dans le futur et voilà le récit d'un énième épisode dramatique :

Date : 23 juin 2017
Heure : 19h00 – 22h
Lieu : Banlieue Ouest toulousaine, principalement les communes de Plaisance-du-Touch, La Salvetat St.Gilles, Tournefeuille, Colomiers.

Comme en juin 2014, un orage d’une violence de moins en moins rare a frappé la banlieue ouest toulousaine, la commune de Plaisance du Touch et les communes limitrophes ont été de nouveau en première ligne . Or, si en 2014 les dégâts ont été spectaculaires, la désolation règne aujourd’hui sur le plateau de la Ménude et dans les rues adjacentes. Nous n’avons pas encore de photos aériennes, les accès routiers étant toujours impraticables et restant fermées pour une durée indéterminée.

Ce que nous savons par des témoignages de clients du centre commercial Val Tolosa ressemble à une vision de fin du monde :

  • les panneaux photovoltaïques de la centrale solaire placés sur les 4000 places de parking extérieur ainsi que sur les toitures de l’hypermarché Géant Casino ont été en grande partie arrachés par la violence des rafales de vent, dispersés aux alentours en blessant des dizaines de clients qui n’ont pas pu se mettre à l’abri à temps. Les panneaux restants pourront avoir subi des dégâts importants par les grêlons d’une grosseur d’œufs d’autruche jamais vu jusqu’alors en France.
  • Le lac de 8 ha, fierté et pôle d’attraction qui a permis au promoteur d’obtenir le classement du centre commercial en Grand Site touristique Midi-Pyrénées a débordé dès le début de l’orage en submergeant les galeries et les routes adjacentes.

Inauguration par le Président de la République et mise en cause des services de l'État

Le Centre Commercial avait été inauguré il y a à peine deux mois en grandes pompes, en présence du président de la République François Hollande juste avant la fin de son mandat, et en compagnie de son conseiller spécial Guillaume Poitrinal, par ailleurs PDG du promoteur du projet, Unibail-Rodamco, au moment de la rude bataille juridique et médiatique avec le collectif « Non à Val Tolosa ».

800 employés sont concernés par le chômage technique, dont une grande partie encore en période d’essai ou sous contrat précaire, sans droits aux indemnités en cas de catastrophe naturelle. Les premières réactions du porte-parole d’Unibail-Rodamco que nous avons joint par téléphone sont d’une violence égale à celle du désastre, à savoir la mise en cause directe des responsables administratifs, en premier lieu, le maire de Plaisance-du-Touch, Louis Escoula ainsi que les services de l'État responsables.

En effet, il conteste la procédure de délivrance du permis de construire qui n’aurait pas été faite selon les textes et réglementations en vigueur à l’époque, en particulier la non prise en compte des avertissements et recommandations émis, dès juin 2014, par nombre de spécialistes concernant la saturation prévisible du réseau d’eaux pluviales. Au cours de notre discussion nous avons pu comprendre qu’Unibail envisage des procédures juridiques contre l’Etat pour faire valoir les préjudices dépassant la centaine de millions d’Euros.

On vous l'avait bien dit !

Le président fondateur du collectif « Non à Val Tolosa », Progreso Marin n’avait qu’un mot pour faire part de sa colère : “La bêtise humaine à l’état pur !”


Déluge du 23 juin 2014 - Ouest ToulousainDate : 23 juin 2014
Heure : 19h00 – 22h
Lieu : Banlieue Ouest toulousaine, principalement les communes de Plaisance-du-Touch, La Salvetat St.Gilles, Tournefeuille, Colomiers.

Le récit ci-dessus n'est qu'une fiction. Malheureusement ce lundi soir de juin, nous avons certainement vécu un aperçu de ce qu'il pourrait advenir de manière plus fréquente. Un orage d’une violence rare a dévasté la banlieue ouest en soirée, provoquant de gros dégâts matériels. On ne compte plus les caves et parkings souterrains inondés, plaques d’égouts qui ont sautés rendant les rues des centres villes impraticables, voire dangereuses. Heureusement, personne n’a été blessé ou porté disparu.

Sur la commune de Plaisance-du-Touch, c’est la rue du centre, le tout nouveau Carré … et surtout la rue des Ecoles qui ont été inondés de façon spectaculaire. En voyant les photos ci-dessous, on comprend parfaitement la situation. Les forces de l’ordre, les pompiers et services municipaux ont eu fort à faire face au chaos routier.

Voir en plein écran


Les Plaisançois du centre, exceptés ceux qui y avaient les voitures, peuvent bénir M. Escoula d'avoir fait un bassin de rétention couvert au centre de Plaisance-du-Touch...




26 mars 2014 11h07

La fin annoncée des Malls... Et pour Val Tolosa ?

logo-presse.gifLes chiffres ont été publiés : les « Malls » français ont vu leur chiffre d'affaires global baisser de 1,6 % et leur fréquentation de 1,7 %. Ce n'est que le début, mais cela fait écho à la vague qui secoue actuellement le secteur aux États-Unis. Ce pays inventeur du «Mall», des méga centres commerciaux à l'image desquels se veut le projet Val Tolosa, voit un net recul de leur fréquentation. Les grandes chaînes commencent à annoncer des fermetures massives de leurs enseignes dans ces centres.

Mall : méga centre commercialMalgré cette tendance, les investisseurs derrière Val Tolosa continuent de promouvoir leur projet. La vision court-termiste des élus locaux ne fait que servir leurs intérêts : dans l'état actuel des choses les investisseurs ont tout intérêt à voir ce projet se réaliser pour tirer un maximum de bénéfices dans les 5 premières années avant que le déclin ne se confirme en Europe.

On ne pourra pas nous accuser de brandir des prophéties : la tendance vient d'outre atlantique, elle arrivera forcément chez nous. La presse s'en est fait l'écho ce mois-ci.

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25 févr. 2014 7h01

«Rien n'est joué pour le méga-centre commercial Val Tolosa»

2014 Unibail à saccagé la ménude - Engagez-vous !Ce matin des militants du collectif on une fois de plus perturbé la circulation aux abords de La Salvetat, Plaisance et Tournefeuille, mais pour la bonne cause! Ils ont informé les passants de l'état réel du dossier en distribuant un trac :

FLASH INFO - Février 2014
«Rien n'est joué pour le méga-centre commercial Val Tolosa»



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30 janv. 2014 9h54

L'appel contre la décision sur le permis est déposé - Interview ObjectifNews.com

logo-ObjectifNews.pngNotre recours contre la décision du TA de Toulouse a été déposé le mercredi 29 janvier devant la cours d'appel administrative de Bordeaux. Ceci a été l'occasion pour Jutta Dumas, Présidente du Collectif de faire le point lors d'une interview accordée à ObjectifNews.com

Les opposants au projet de centre commercial Val Tolosa poursuivent leur combat. Le collectif "Non à Val Tolosa – Portes de Gascogne" a déposé ce mercredi 29 janvier un recours devant la cour administrative d’appel de Bordeaux. Il conteste la décision du tribunal administratif de Toulouse, rendue en novembre dernier, qui autorise la construction du centre commercial à Plaisance-du-Touch. Interview de Jutta Dumas, présidente du collectif anti-Val Tolosa.

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16 janv. 2014 2h41

Communiqué : Nous allons faire appel !

Communiqué du 16 janvier 2014

Nous allons faire appel !

Lors de son Assemblée Générale le 15 janvier à Tournefeuille, le collectif « Non à Val Tolosa – Non aux Portes de Gascogne » a décidé de faire appel du jugement prononcé le 29 novembre dernier par le Tribunal Administratif de Toulouse.

Le rejet de notre recours dans son ensemble, la curieuse procédure de confondre nos arguments avec ceux d’un autre requérant qui pourtant venait de se désister 24 h auparavant, le peu de cas fait par l’incertitude concernant les accès routiers, tous ces éléments nous ont amenés à cette décision. Le verdict toulousain a toutes les chances de trouver un examen plus approfondi et équitable auprès de la Cour d’Appel de Bordeaux.

Nous avons donc mandaté notre avocate Maître Alice Terrasse pour déposer l’appel dans les délais nécessaires. Nous espérons que la cour de Bordeaux pourra procéder à son examen le plus tôt possible afin d’éviter un passage en force des promoteurs du projet.

Le collectif est déterminé à mettre tout en œuvre pour éviter une telle situation.

Contact : Jutta Dumas 09 60 38 11 93

15 janv. 2014 9h47

AG 2013 : Rapport Moral et Rapport d'activité de l'année écoulée

Comme chaque année depuis 8 ans maintenant, le collectif Non à Val Tolosa - Non aux Portes de Gascogne réunit les adhérents de l'association pour l'Assemblée Générale ordinaire. Ce soir du 15 janvier, ce sont une cinquantaine de personnes qui ont répondu présentes, et prés de 80 votants (comptant les pouvoirs) pour discuter et voter les résolutions sur la vie de l'association.

Comme le veut la tradition c'est la Présidente du collectif qui a prononcé le discours pour présenter le rapport d'activité et le rapport moral de l'année écoulée.

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28 nov. 2013 11h36

Faut-il s’inspirer des méthodes bretonnes pour faire respecter la Loi en Occitanie ?

Communiqué du 28 novembre 2013

Le 7 octobre 2013, le collectif Non à Val Tolosa se posait la question de savoir jusqu’où iraient les investisseurs pour imposer leur méga centre commercial.

Aujourd’hui, ce jeudi 28 novembre, jour du jugement prononcé par le Tribunal Administratif (TA) de Toulouse à l’encontre de notre requête, nous avons des réponses qui laissent entrevoir une volonté farouche de passer outre des lois et des règlements pour imposer coûte que coûte un projet devenu un enjeu de société de premier plan.

Sur le plan juridique, nous assistons à des manipulations peu orthodoxes, à commencer par la confusion créée d’entrée d’audience le 24 octobre par l'annonce du retrait, la veille, d’un deuxième recours contre le permis déposé en son temps par le groupe Carrefour via sa filiale Logidis mais, comme par hasard, communiqué trop tard pour être pris en considération lors de l’audience. Ainsi nous assistions ce jour-là à l’ubuesque déclaration d’un rapporteur public mélangeant à l’envi des arguments d’ordre administratif comme la garantie d’accès aux personnes handicapées, avec ceux concernant la légitimité du résultat de l’enquête publique qui conditionne celle du permis de construire. Difficile de faire mieux pour noyer le poisson. Par ailleurs, le jour même de la prononciation du jugement, nous avons eu la surprise de découvrir que des journalistes sont en possession de l’intégralité du texte avant même notre avocate !

Sur le plan administratif, nous savons que la première infraction contre la Loi sur la protection des espèces protégées a été commise en toute connaissance de cause par les promoteurs, avec le la bienveillante inertie des services d’Etat. Et ces mêmes services tentent maintenant de trouver une solution pour permettre au promoteur de régulariser à posteriori cette destruction irrémédiable plutôt que de mettre les délinquants devant leurs responsabilités. Par ailleurs, nous n’avons toujours pas eu de réponse écrite suite à l’entrevue accordée à notre délégation lors de la Marche de la Ménude à Toulouse le 9 novembre dernier. Et pourtant elle nous avait été promise sous huitaine par le Directeur de Cabinet du Préfet.

Sur le plan politique, le Conseil Général ne donne toujours pas d’indications claires pour montrer son opposition. Il suffirait pourtant d’annuler son avis favorable datant de plus de 10 ans sur la question du déclassement des routes départementales situées dans l’emprise du projet. Car c’est bien lui qui détient depuis le début la clé qui pourrait obliger les promoteurs à renoncer enfin à ce projet contesté de toute part, inspiré par des motivations purement financières et spéculatives et qui représente une menace pour notre environnement, la cohésion sociale et un développement économique harmonieux dans l’intérêt général et non au seul profit d’une multinationale du CAC 40 et de ses actionnaires.


Contact : Jutta Dumas 09 60 38 11 93


7 oct. 2013 7h00

Communiqué : Jusqu’où iront les investisseurs de Val Tolosa pour imposer leur méga centre commercial ?

Le collectif s’interroge sur les dernières déclarations des promoteurs qui laissent entrevoir un certain agacement doublé d’une volonté d’accélérer les procédures.

En effet, le représentant d’Unibail-Rodamco, M. Christophe Farbos, a beaucoup choqué les membres du collectif par ses attaques contre les élus, laissant entendre que ces derniers ne seraient pas légitimes dans le débat qui s’était tenu récemment lors d’un petit-déjeuner organisé sur la thématique du commerce de proximité.

ObjectifNews.com - le 17/09/2013 - «Val Tolosa: Christophe Farbos, directeur du développement d'Unibail Rodamco, répond à Pierre Cohen»

Après avoir tenté en vain de convaincre les habitants des communes environnantes du bien-fondé du projet, après s’être heurté à une opposition grandissante des politiques, après avoir changé de nom afin de relancer le projet sous un habillage loisirs-nature pour cacher l’aspect commercial, après avoir déployé un grand dispositif de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux, les promoteurs restent confrontés au même constat : les citoyens ne croient toujours pas en la pertinence de ce projet.

Face à cette accumulation d’échecs, dans un contexte politique amené à se tendre à l’approche des prochaines échéances électorales, les investisseurs semblent être animés d’une réelle volonté d’en découdre.

Jusqu’où seront-ils prêts à aller pour imposer leur méga centre commercial ?

Les services de l’état semblent avoir eux aussi succombé aux appels du promoteur: en date du 29 août, soit 2 jours avant la date butoir de changement de la réglementation sur les espèces protégées, le préfet a privilégié le béton au détriment de la biodiversité déjà menacée.

A quoi peut être due cette précipitation ?

Enfin, dans ses récentes déclarations Unibail-Rodamco a clairement laissé croire que l’affaire était entendue du point de vue juridique et ce, alors même que l’audience de plaidoirie ne se tiendra que le 24 octobre 2013.

Le compte Twitter du promoteur déclarant sans totale légitimité.

Par cette pression et cette désinvolture, le porteur du projet a toujours tenté de faire croire que les dés sont jetés depuis longtemps. Pourtant la première pierre du centre commercial n’est toujours pas posée tandis que le combat juridique est loin d’être terminé.

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