La réunion de rentrée du collectif a eu lieu fin septembre.

Jeudi 22 septembre - Tournefeuille - Une bonne cinquantaine de personnes étaient présentes pour la réunion de rentrée du Collectif, et les échanges ont été riches. C’est clair, l’hyper centre commercial des Portes de Gascogne n’est pas encore sur les rails !

Toujours des obstacles au projet du promoteur Unibail

• Les transports : Le projet reste figé tant que la route départementale qui traverse le périmètre n’aura pas été déclassée.
• L’environnement : Il y a des espèces protégées sur le plateau de la Ménude; ces gentilles petites bêtes ne peuvent donc pas être délogées par les bulldozers, des aménagements adaptés doivent impérativement être prévus avant tout démarrage.
• Il y a toujours 2 recours (non suspensifs) qui sont toujours valides et en cours d’étude : celui du collectif et celui de la plate-forme Logidis.
• Enfin même UNIBAIL-RODAMCO, le promoteur, semble perplexe sur la réalisation du projet : parmi la 50aine de centres commerciaux projetés ou en cours en Europe, des réserves sur les délais sont clairement annoncés pour «Les Portes de Gascogne».

Le projet toujours repoussé

La résistance citoyenne, celle des habitants et des commerçants et aussi des politiques opposés au centre commercial PdG a déjà fait reculer de 7 ans le projet … D’abord annoncé pour  2007, la date de lancement a été maintenant repoussée à 2014.

Continuons à résister et à promouvoir une société qui préserve nos précieuses ressources naturelles et un mode de vie qui n'est pas basé sur l’hyper-consommation.

Comme prévu le samedi 28 mai dernier, quelques membres du collectif sont venu au pied des résidences des Ocrelines à Plaisance du Touch pour délivrer de l'information sur le projet du méga-centre commercial et expliquer la démarche du Collectif citoyen «NON aux Portes de Gascogne». Compte-rendu et appréciations.

Sous un soleil estival, l'installation du stand et des panneaux d'information a été vite réalisée par une équipe au point depuis plusieurs années maintenant, grâce à l'organisation de nos diverses manifestations.

L'accueil des habitants a été "réservé". Peu de visites spontanées, mais un dialogue ouvert et intéressé au point de rendez-vous, sous les tonnelles au milieu de l'ensemble immobilier. Comment interpréter cette attitude ? Plusieurs hypothèses.

La plus vraisemblable reste une certaine forme d'ignorance de la réalité du projet à venir et des conséquences directes sur l'environnement et la détérioration de la qualité de vie pour des habitants aussi proche de la "zone d'influence" (le projet est à moins de 500 m de la zone). Très étonnant à première vue, mais plus compréhensible si on admet que le sentiment de fatalité et les difficultés de la vie quotidienne, le fameux "moral des ménages" laissent peu d'espace pour se projeter au-delà d'un horizon à court terme.

Notre deuxième objectif, trouver des sympathisants et des relais de notre cause sur place, a été atteint : quelques coordonnées ont été échangées ainsi que des conseils et des remarques intéressantes pour nous.

Conclusion de l'opération : ce "point info" était nécessaire et nous en ferons un bilan complet dès de la prochaine réunion mensuelle du 23 juin qui clôturera la saison.

Le collectif citoyen était présent toute la journée du dimanche 3 avril devant la médiathèque de Tournefeuille dans le cadre de la semaine du développement durable, un stand qui a réuni tout naturellement le collectif et l'association des commerçants de Tournefeuille "mon village Tournefeuille".

Mercredi 12 janvier 2010 - Maison des associations - Tournefeuille
Par Michel Pédussaud - secrétaire du collectif

En janvier nous n’avons pas de nouvelles de notre requête en Conseil d'État, nous sommes toujours dans l’attente de l’avis du rapporteur sur le contentieux. Nous nous adressons par courrier à Borloo dont le directeur n’est autre que l’ancien Préfet de région qui s’était prononcé contre le projet en 2007. Le mince espoir de réponse ne verra pas le jour. Nous écrivons également une énième fois au Conseil Général pour affirmer notre constance dans le combat. A notre réunion de janvier nous accueillons un média supplémentaire, la télévision par internet MATIVI Midi-Pyrénées.

En février, le groupe Unibail Rodamco annonce son intention de se porter acquéreur. Mais la requête en CE fait encore obstacle à une finalisation du contrat. Nous ne restons pas inactifs : les commerçants versent l’argent du recours et le Collectif interpelle Malvy sur le marché de Tounefeuille le 14 février et lors de sa réunion publique du 5 mars salle Panouse. Nous préparons aussi activement la journée du 6 mars.